La BM et le FMI: L’économie de l’Egypte est en état d’amélioration constante
L’économie de l’Egypte est en état d’amélioration constante, selon les indices internationaux et les constats de la BM, du FMI et des agences de notation, et est devenue l’une des plus rapides de la région, a déclaré jeudi la ministre du plan et du développement économique, Hala el-Saïd.
L’Egypte a amélioré sa position dans huit principaux segments de l’Indice global de compétitivité (Global Competitiveness Index, GCI) 2019 où elle se classe 93, a indiqué Mme el-Saïd, précisant que le pays s’était positionné 52 dans la catégorie des infrastructures et avait progressé de 20 rangs dans la catégorie des institutions pour occuper la 82e position.
Dans un rapport sur les perspectives économiques mondiales en 2020, la BM a dit prévoir la croissance de l’économie égyptienne à 5.8% au cours de l’exercice 2019/2020, et à 6% en 2020/2021, grâce à la multiplication des exportations et des investissements, secteurs ayant bénéficié d’une politique monétaire flexible qui a contribué à stabiliser davantage les cours de change, a fait savoir Mme el-Saïd.
Le rapport de la BM salue les réformes macro-économiques en Egypte, affirmant que le flottement de la monnaie nationale, la réduction des subventions consacrées à l’énergie et l’amélioration du climat d’affaires étaient des démarches positives qui ont renforcé la confiance des investisseurs et accru les opportunités d’exportations et d’investissements, a-t-elle poursuivi.
Le rapport des Nations unies sur les prévisions économiques mondiales pour l’an 2020 prédit que la croissance économique de l’Egypte devienne l’une des plus élevée de l’Afrique du Nord, a renchéri Mme el-Saïd, ajoutant que l’Egypte, les Emirats et le Maroc demeuraient les pionniers de la production d’énergie solaire dans la région, selon un rapport de l’association du Moyen-Orient pour les industries solaires pour l’an 2020.
L’Egypte occupe la 2e place dans le classement des marchés de fusions-acquisitions dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) pour l’an 2019, conformément au rapport de révision des banques d’investissements de la région MENA.