Comment le soufisme peut remplacer le mouvement islamiste à l'échelle mondiale
Le soufisme doit être développé. Il doit
cesser d’être un simple mouvement mystique basé sur le « retour à soi
», et se transformer en mouvement de réforme qui a une influence sur notre
réalité, à travers le retour aux idéaux et aux valeurs nobles. Pour atteindre
cet objectif, l'autonomie mystique du soufi doit être renforcée, et son
rattachement à son mouvement, rationalisé. Le tout en réalisant un équilibre
entre sa quête de devenir un ardent défenseur de la foi, et sa lutte
quotidienne qui contribue au développement de sa société.
Hicham Al-Naggar
Le monde est actuellement en état de choc.
Comme l’affirme la philosophie hégélienne, les horreurs et les calamités ont
toujours un aspect positif. Dans le monde arabo-musulman, elles auront au moins
révélé la lutte cachée entre, d’une part, ce que l'on pourrait appeler l'Islam
intrus takfiri, et les différentes factions du Djihadisme salafiste, et d’autre
part, l'Islam véritable lié à l'essence même de la religion, loin de
l’intégrisme basé sur l'interprétation fondamentaliste des textes religieux.
Le monde qui est en état de consternation
face aux modèles de Daech et d’Al-Qaïda et face au terrorisme des
Frères musulmans, a aujourd’hui besoin d'un modèle islamique rationnel, qui rééquilibre
les relations entre l'Orient et l'Occident, protège l'univers de la
destruction, et offre une image civilisée de l'Islam. Il est intéressant de
remarquer que les études occidentales qui ont précédé et accompagné l’avènement
de l'Islam cinétique, avaient mis en avant le modèle soufi (1).
Les prévisions d’un échec de l’Islam
cinétique se sont avérées être justes. De nombreux intellectuels arabes et
musulmans ont mis en garde contre le danger de donner aux composantes de ce
courant le statut de partis politiques. Mais certains ont été dupés par la
confrérie des Frères musulmans en Occident et dans notre région. Une duperie
que Yusuf Al-Qaradawi, théoricien de la confrérie, a véhiculée dans ses livres
et ses conférences, en parlant du «courant du juste milieu qui représente la
base la plus large de la Sahwa (éveil) » (2).
L’Islam cinétique et djihadiste est synonyme
de faillite intellectuelle. L'espace religieux mondial a aujourd’hui besoin de
combler le vide engendré par la mise à l’écart forcée des islamistes et des
groupes extrémistes qui sèment la terreur, la haine, et les conflits sanglants
dans le monde.
La terreur des Frères musulmans et
l'humanisme soufi
Au cours de la dernière période, le besoin
d’une vision islamique qui définit le rôle du musulman, sa place dans
l'univers, la société et la nature, et qui détermine sa contribution au
développement de l’humanité, aux cultures et aux civilisations, s’est fait
sentir, surtout après les événements du 11 Septembre et l’avènement de l'Islam
politique dans le sillage du printemps arabe, et son impact sur l'image
universelle de l’Islam.
Les Frères musulmans ne peuvent en aucun cas
être considérés comme un modèle positif. La confrérie a émergé comme une copie
du passé, soutenant les adversaires de la civilisation mondiale. Elle est
tombée dans le piège de la violence, en revenant à ses anciennes traditions, et
en obéissant à sa doctrine. Plus important encore : elle est apparue comme
un fardeau pour les sociétés locales et pour les pays du monde, en voulant
monopoliser les grands projets de la civilisation.
Un projet national n'appartient pas à un
groupe ou à une organisation spécifique. Or, la confrérie donne à son projet le
nom de « islamique ». Le projet mondial n'est pas non plus une
affaire de succession religieuse, comme le pensent la confrérie et son mentor
turc, Recep Tayyip Erdogan, ou comme le pensent Daech et son chef Abou
Bakr Al-Baghdadi. Le projet mondial consiste à peupler la terre et à y répandre
le progrès, la justice, la coexistence pacifique et l'amour. Cet objectif ne
peut être atteint par un seul groupe ou un seul pays, il requiert la
participation de tous les êtres humains, et une vision bien plus large que
celle, séparatiste et unilatérale, de l'Islam politique.
L'Islam cinétique a été incapable de répondre
au besoin des sociétés arabes et islamiques d'interagir avec le monde
extérieur, et d'entrer dans l'arène de la civilisation, au côté des pays qui
ont réalisé des progrès remarquables dans la connaissance des secrets de
l'univers, et l’exploitation de sa force au service de l'homme, afin de
réaliser le bien-être de ce dernier.
Il n’est pas nécessaire de se doter
immédiatement d’innovateurs et d'inventeurs, et de devancer techniquement les
autres nations, bien que cela soit souhaitable et légitime. Ce qui est
nécessaire en revanche, c’est de briser les barrières de la haine entre le
monde musulman et l'Occident, et de former des entités sincères dans leur
rattachement à l'Islam, qui appellent à la fraternité et à la paix universelle,
un fait qui donnerait confiance à l’Occident et dissiperait chez les
Occidentaux toute crainte de s’ouvrir sur le monde arabo-musulman. C’est là que
commence le progrès pour les Arabes et les musulmans.
Les musulmans et les Arabes ont besoin
d’entités qui représentent l'essence d’un Islam pur, qui prône la paix entre
les êtres humains. Mais en se basant sur sa pensée extrémiste, l’Islam
cinétique est entré dans des conflits avec le monde extérieur, et s’est placé
dans une logique d’hégémonie et de domination. Chose qui a suscité la méfiance
des pays développés, qui craignent que les secrets du progrès ne tombent dans
les mains de ceux qui cherchent à contrôler le monde selon une vision
religieuse extrémiste.
Les choses se sont empirées dans le monde au
cours de la dernière décennie. D'une part, les Etats-Unis et l'Occident n'ont
pas trouvé le moyen d’établir des relations convenables avec l’Orient musulman.
L’exemple de la Turquie et des Frères musulmans est très révélateur à ce
niveau. D’autre part, l’Islam cinétique a épuisé le monde arabo-musulman avec
sa violence, sa vengeance et ses conflits religieux (3). Le modèle de l’Islam
civilisé a été entièrement déformé par un modèle déviant, qui serait condamné
s’il était jugé par les principes de la religion musulmane, qui prônent la
miséricorde, le pardon, la tolérance, la paix, la coexistence pacifique, la
justice, l'égalité, les libertés et les droits.
Le soufisme et la paix humaine
Le soufisme a l'étoffe pour devenir le plus
important contributeur à l’essor et à l’éveil du monde arabo-musulman, et pour
sauver l'Orient et le monde en luttant pour sortir du cercle de l'oppression
politique et religieuse, et pour inspirer les populations afin qu’elles
trouvent la paix spirituelle, la sécurité et la stabilité sans jamais tomber
dans le piège des groupes politisés qui exploitent la religion à des fins
politiques.
On peut résumer ces qualités dont jouit le
soufisme, et qui font qu’il se distingue aujourd’hui de l'Islam cinétique et
salafiste.
Premièrement, contrairement à l'avis de
certains savants occidentaux (4), qui prédisaient la disparition proche des
soufis, le soufisme a prouvé qu’il constituait une grande force, non seulement
du point vu du nombre d’adhérents (en Egypte à titre d’exemple il y a 15 millions
de soufis) mais aussi en ce qui a trait à sa capacité à représenter la religion
des couches populaires.
La force de la religion populaire réside dans
son inclusivité et son pouvoir d’attirer différentes convictions et différents
niveaux de religiosité et de piété (5). Dans le soufisme, on peut accéder à des
niveaux très élevés de piété, et de proximité avec Dieu, tout en commettant ce
que certains considèrent comme des « péchés », comme la danse de la femme
dans les mouleds soufis sur les rythmes de la musique d’un homme, ou comme
l’homme qui fume dans une séance de Dhikr soufie (6).
Les populations n’entrent en interaction que
dans une atmosphère de confiance, d'amour, et de réforme pacifique. C’est la
raison pour laquelle l'Islam politique et le mouvement salafiste n'ont jamais
réussi à rallier les fidèles, sauf à travers des outils comme l’aide financière
ou de la tromperie intellectuelle.
La base populaire du soufisme est en parfaite
symbiose avec ses idées réformatrices pacifiques et spirituelles, ainsi qu’avec
sa manière de comprendre la religion. C’est la raison pour laquelle les
mouvements de l'Islam politique échouent dans tout ce qui est sérieux sur le
terrain, car contrairement au soufisme, le soutien populaire dont ils
bénéficient est illusoire et fragile.
Deuxièmement : le soufisme va au-delà des
dispositions religieuses. Il ne conçoit pas la religion comme la fin de la
religiosité, mais plutôt comme un moyen de puiser dans les sources lointaines
de la foi, sans jamais se dérober aux lois de la religion (7).
La tolérance est l’une des qualités
remarquables des grands penseurs soufis. Cette tolérance se manifeste notamment
par le rejet de toute discrimination sur la base de la religion, de la race ou
de la couleur. On dit d’Al-Junaïd Al-Baghdadi, l’un des cheikhs soufis, qu’il
était comme « la terre foulée par le pieux et l’impie », et comme
« le nuage qui couvre de son ombre toute chose » ou encore comme «la
pluie qui irrigue tout » (8).
Le soufisme invite les êtres humains à cesser
leurs querelles. Ils sont unis par l'amour, la compassion, la solidarité et la
tolérance, des valeurs que les religions s’emploient à consolider. Les soufis
appellent aux valeurs nobles dont les hommes ont besoin à toute époque et en
tout lieu. Ces valeurs sont le lien le plus fort et le plus résistant entre les
adeptes des différentes religions, cultures et des civilisations.
Le soufisme croit que toutes les religions
ont la même origine, en dépit des différences entre elles. Celui qui blâme une
personne pour sa religion aura choisi sa propre voie. Ainsi, le soufisme est
bien placé pour réaliser la plus grande œuvre humaine, celle qui consiste à
créer une vie spirituelle commune à toutes les religions du monde (9). Toutes
les religions sont basées sur Dieu, l’unique qui possède le bien absolu et la
perfection absolue. Le cœur du soufi accueille avec clémence toutes les
croyances. Sa religion est l'amour de tous les êtres humains quelles que soient
leurs religions (10).
Ces convictions, basées sur une interprétation
profonde des textes coraniques, sont de nature à éliminer toute haine entre les
peuples quelles que soient leurs confessions, et à répandre l'amour et la paix,
pour retrouver cette coexistence perdue entre les hommes. Car, il n’y a pas
lieu ici de prétendre détenir la vérité absolue à la manière de l'Islam
cinétique. Il n'y a pas de différence entre une religion et une autre en ce qui
a trait à l’amour de Dieu. L'humanité toute entière partage cette proximité de
Dieu.
Troisièmement, l'être humain n’a aucune
valeur, aucune dignité chez les adeptes de l’Islam cinétique, alors qu’on
trouve chez les soufis de fervents appels à préserver l’espèce humaine et à la
protéger. Démolir l’homme c’est démolir la plus parfaite image de Dieu dans
l'existence (11). Le soufi compatit toujours avec autrui quelles que soient
leurs croyances. Il cherche par tous les moyens à préserver leur vie, leurs
biens et leur sang. Le respect de l’être humain relève du respect du Créateur.
Celui qui prend à la légère un être humain prend à la légère Dieu (12).
Quatrièmement, au moment où les adeptes de
l'Islam politique avilissent la religion et l’être humain, pour en faire
seulement des outils politiques générateurs de conflits et de divisions, le
soufisme s’élève bien au-dessus de ces croyances corrompues, et rejette tout ce
qui porte atteinte à l'homme et l’humilie (13), en s’attachant aux valeurs
morales et spirituelles, véritable remède aux maux de la vie moderne. Le
soufisme est fondé sur la vertu, ce qui le place bien au-dessus des convoitises
politiques et mondaines (14).
De l'individu à la société et de
l'isolement à la réalité
Le soufisme possède la méthode et les bases
qui lui permettent de jouer un rôle important face à l'extrémisme, et de
prendre la place des groupes islamistes politisés au sein de l'espace
religieux. Le problème est qu’il ne possède pas une vision réaliste qui lui
permet de traduire ses programmes sur le terrain de la réalité.
Afin que les bases du soufisme avec ses
dimensions humaines et morales et ses expériences comportementales et
éducatives, se traduisent dans la réalité, il faut tenir compte des
considérations suivantes :
Premièrement, la nécessité d’associer
l’aspect individuel qui caractérise le soufisme et l’aspect communautaire qui
lui fait défaut. Il faut donc développer le soufisme, pour en faire un
mouvement de réforme qui a une influence sur notre réalité. Ceci par le retour
aux idéaux et aux valeurs nobles, loin de toute recherche du pouvoir. Dans le
soufisme, l’homme est un modèle pour le monde et le passage pour connaître Dieu
((15). Il faut donc expliquer le comportement de l’homme et mettre la main sur
ses défauts pour trouver le remède qui lui permet de se rectifier (16).
Pour initier cette réforme, il faut renforcer
l'autonomie du soufi et rationaliser son rattachement à son ordre. Ce dernier
doit établir un équilibre entre sa quête de la foi, et sa lutte quotidienne
pour développer la société.
Deuxièmement, certains soufis rechignent à
discuter de leur savoir et de leurs croyances avec ceux qui n’adhèrent pas à
leur doctrine (17). Entre eux, ils ont tendance à utiliser le langage des
signes, afin que leurs discours soient difficiles à déchiffrer par les autres.
L'écriture soufie est chargée d'extravagance et de débordement spirituel, comme
si le soufi écrivait pour lui-même, et non pas pour les autres (18).
Certaines méthodes soufies adoptent une
approche hautement discrète donnant l’impression que le soufisme est un
mouvement arrogant ou isolé de la société (19).
Pour qu’il joue pleinement son rôle, le
soufisme doit développer ses méthodes, cesser de vivre pour lui-même et pour
rehausser spirituellement ses adeptes. Il doit s’ouvrir davantage, être au
service de la société et contribuer à son essor.
Troisièmement, certaines références soufies
parlent des « capacités extraordinaires et surhumaines » de
certains dévots notamment l’aptitude à « compresser le temps et les
distances ». Ces propos d’Abdel Karim Al-Jili en sont un exemple : « Si
l’aspect spirituel et la pensée juste prévalent chez l’homme, s’il réduit sa
nourriture, son sommeil et ses paroles, son corps acquiert l’agrément
spirituel. Il peut alors marcher sur l'eau, voler dans les airs, ne pas être
retenu par les murs ni par les distances. Il accède au rang le plus sublime des
créatures » (22).
En réalité, le rôle soufi au sein de la
civilisation est tout le contraire. Ce qu’il faut, c’est développer
spirituellement l’individu, non pas pour qu’il vole dans les airs, ou plonge
dans l'imaginaire et la superstition, mais pour redresser le quotidien en
offrant à la société des personnes créatives capables de contribuer à son
essor.
Quatrièmement, donner au soufisme un cachet
scientifique, limiter les pratiques liées aux mouleds des saints, et
intensifier les efforts pour acquérir les sciences religieuses, ne sont pas des
conditions sine qua non pour atteindre les objectifs souhaités (23). Bien au
contraire, ces facteurs s’ils sont généralisés (24) peuvent amener le soufisme
à perdre son identité et à glisser vers le salafisme.
Cinquièmement, certains chercheurs
soutiennent que le soufisme ne peut pas rivaliser avec l'Islam cinétique, car
il offre aux pauvres et aux démunis la pratique du culte et le soutien, sans
chercher de gains politiques. Or, c'est justement ce qu’il faut. Il ne convient
pas que le soufisme se dote de « bras politiques » comme cela est arrivé
en Egypte après la révolution du 25 janvier 2011 (25). La réussite du mouvement
soufi dépend de sa subsistance en tant que mouvement social réformateur qui
rejette toute instrumentalisation politique.
Ainsi, la religion peut préserver sa
particularité et son caractère sacré loin des manipulations politiques.
La thèse véhiculée par les groupes
extrémistes, selon laquelle l’Islam cinétique se distingue de l'Islam soufi par
son indépendance des gouvernements et des régimes, et non sa subordination à
eux – cette thèse - s’effondre totalement.
Le développement du soufisme lui permettra
d'occuper la place qu'il mérite (27) car c’est dans ses propres idéaux qu’il
puise sa force et non pas dans le soutien des gouvernements et des régimes
politiques (28).
Résumé
L’Islam politique et cinétique est en recul
dans le monde en raison de la violence, du terrorisme et de la destruction
qu’il a engendrés et parce qu’il n’a cessé de répandre la haine parmi les
peuples du monde. Pour éviter qu’il ne retrouve sa force et son influence en
mettant à profit les intérêts de certaines forces, une force islamique
rationnelle jouissant d’une grande popularité et attachée à l’essence de la
religion et ses valeurs nobles doit combler le vide.
1-Rand : La construction des réseaux de
l’Islam modéré – centre des politiques générales au Moyen Orient – 2007 page 25
2-Khalil Ali Heidar : Modération ou
extrémisme p 46
3- Ce que dit le poète syrien Nizar Qabani
dans son poème Hawamesh ‘ala daftar Al-Nakssa (en marge de la Nakssa)
s’applique à cette situation – Les Arabes ont l’habit de la civilisation et
l’esprit de la Djahiliya (période d’ignorance préislamique).
4-Rachida Chih : « Devenir
soufi au quotidien » - février 2002 page 330
5-Abdel Bari Al-Nadawi : « Entre
le soufisme et la vie » - pages 6-7.
6-Chéhata Seyyam : « La religion
populaire en Egypte ». Dar Merit 2014 – page 72.
7-Qassem Mohamed Abbas – Al-Halaj, les œuvres
complètes – Beyrouth 2002 – p 258-259.
8-Aboul Qassem Al-Qeshiri : « Al-Rissala
Al-Qashiriya » (Le message qashiri) – p 281.
9-Josini Scattolini : « Contemplations
sur le soufisme et le dialogue religieux ». L’organisme égyptien général du
livre – page 52.
10-Mohieddine ben Arabi – Diwan Torgman
Al-Ashwaaq –Beyrouth 1966 – pages 43-44.
11-Aboul Ela Afifi : « Commentaires
sur les clauses du jugement » Organisme du livre arabe – page 231.
12-Mohieddine Al-Arabi : « Les
conquêtes mecquoises » Dar Al-Fikr – 1994 – page 418.
13-Mégahen Sbissya : « Qui sont
les musulmans soufis ? Et pourquoi sont-ils haïs par les
extrémistes ? » New York Times 24 novembre 2017.
14-Steven Schwarz : « L’autre
Islam, le soufisme et la route vers la concorde mondiale » – 2005 page 15.
15- Mohieddine ibn Al-Arabi : Les
conquêtes mecquoises – vol 3 p 102.
16-Paul Heik « Le soufisme et la
politique, la force spirituelle » octobre 2011 p27.
17- Aboul Qassem Al-Qeshiri : Al-Rissala
Al-Qashiriya (Le message qashiri) Beyrouth 2001 – p 21.
18-Abou Chawar Ibrahim : « Le
discours soufi et l’extravagance du langage ». Magazine Al-Wihda – 21 juin
1989 – page 135.
19-Abou Bakr Al-Kalabazi : « Connaître
la doctrine soufie» Page 993
20-Hassan Hanafi : « De
l’anéantissement à la survie, une tentative de reconstruire les sciences du
soufisme » – Beyrouth 2011 page 943.
21-Abou Hamed Al-Ghazali : « Raviver
les sciences de la religion » P1 page 365.
22-Abdel Kérim ben Ibrahim Al-Jili : L’homme
complet pour connaître les premiers et les derniers – enquête Abou Abdel Rahman
Salah ben Mohamed Eweida – Dar Al-Kotob Al-Elmeya – Beyrouth 1977 – page 151.
23-Nageh Ibrahim : L’Islam soufi
succédera-t-il à l’Islam politique » – Quotidien Al-Chrouk – 14 juin 2014.
24-Sara Rachad « Les prêcheurs soufis
..la bonne parole face à l’extrémisme salafiste » - 18 juin 2018.
25-Ghada Tantawi : « Qui sont les
soufis égyptiens ? » BBC – 28 novembre 2018.
26-Emily Crane Linn, Nicholas Linn :
« L’islam selon la méthode d’Al-Sissi », Foreign Policy, 3 juin
2015.
27-« Le soufisme, mouvement de
prédication pacifique et alternative à la violence de l’Islam politique »,
journal londonien al-Arab, 2 janvier 2015.
28-Sophia Johns : « Les
Soufis d’Egypte font face à des persécutions croissantes et font appel à Al-Sissi
», Huffington Post, 6 décembre 2017.
29-Yasmine Al-Beih : « Le
nouvelle génération en Egypte se dirige vers le soufisme », Al-Monitor, 11
juillet 2018.
30-Hachem Saleh : « L’Impasse
historique, pourquoi le projet d’illumination dans le monde arabe a-t-il échoué
», Beyrouth, 1ère édition, 2007, pp. 14-15.
31-Sami Mabid « Dieu, Damas et Daech
». Journal libanais As-Safir, 26 novembre 2015.