Défense russe: l'armée syrienne repousse une attaque de 130 radicaux dans la zone de désescalade d'Idlib
Près de 130 radicaux ont attaqué les positions des troupes gouvernementales syriennes dans la zone de désescalade d'Idlib, mais ils ont été repoussés, a annoncé le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
L'armée gouvernementale syrienne a repoussé une attaque de 130 radicaux dans la zone de désescalade d'Idlib, a déclaré dimanche 19 janvier Youri Borenkov, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
«Le 18 janvier, une bande d'environ 130 hommes qui avait des pickups équipés de mitrailleuses lourdes, est arrivée de la région de Gadfa, sur l'axe sud-est. Elle a attaqué les positions des troupes gouvernementales syriennes qui sont parvenues à repousser cette attaque uniquement grâce à l'emploi massif de l'artillerie et de chars», a indiqué M.Borenkov.
Trois autres groupes de 50 à 70 radicaux ont également pris d'assaut les positions de l'armée syrienne sur l'axe sud-est depuis les régions de Kafar Sijnah, de Moqa et de Khirbat Babulin, avant de battre en retraite. Près de 15 d'entre eux ont été tués et 25 autres blessés.
Dix morts et 15 blessés ont été recensés dans les rangs des soldats syriens, selon le responsable.
Armes produites par des membres de l’Otan
Ces derniers temps, les formations armées illégales utilisent très
souvent des armes et munitions produites par des pays de l’Otan, a indiqué le
représentant du Centre russe
Il a rappelé que les radicaux avaient précédemment employé surtout des
armes et munitions artisanales.
Plus de 50 civils tués en trois jours
Au total, 51 civils et 47 militaires ont péri dans les attaques et tirs
de radicaux en trois jours. De plus, 47 civils et 77 soldats syriens ont été
blessés, selon le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en
Syrie.
Les forces gouvernementales ont été la cible d’attaques à 16 reprises depuis le 16 janvier, a précisé M.Borenkov.
«Pendant cette période, les radicaux ont 253 fois ouvert le feu contre des localités. Une telle aggravation de la situation n'a pas été observée depuis mai 2019», a ajouté le responsable.