La tentative d'assassinat du fils de Deedat révèle l'existence des Frères musulmans en Afrique du Sud

La tentative d'assassinat de Yusif Deedat, fils du prédicateur islamique Ahmed Deedat, âgé de 65 ans, a ouvert le dossier de la présence et de l'incursion de la confrérie terroriste des Frères musulmans en Afrique du Sud, après que les membres du groupe aient affirmé l'avoir tué. Deedat «Junior» se dirigeait vers le tribunal de Verulam en Afrique du Sud lorsqu'un  homme s'est approché de lui et lui tiré dessus avec une arme à feu avant de s'échapper en courant.

Leurs messages sur les réseaux sociaux à ce sujet ont rouvert la porte à l'influence des Frères musulman, à leur présence de longue date dans le pays, et à la relation d'Ahmed Deedat avec la supervision des centres liés à la confrérie légèreté.. notamment les jeunes musulmans, porte-parole du groupe en Afrique du Sud.

Plusieurs visites des dirigeants du groupe terroriste avaient été organisées en Afrique du Sud, dont la plus importante a été celle qui a eu lieu sous la direction de Mahmoud Hussein, secrétaire général de l'Organisation internationale en janvier 2014 après la chute du régime de Morsi le 30 juin 2013, pour inciter le pouvoir sud-africain contre l'Égypte. La visite avait aussi un autre objectif qui était de participer aux activités organisées par la branche du groupe, le mouvement La jeunesse musulmane, née en décembre 1970, et dont la première réunion avait été tenue au Peace Center.

Par ailleurs, le journal South African Independent Online a cité la police qui a rejeté des rumeurs circulant sur le meurtre du fils du prédicateur islamique Ahmed Deedat après qu'il ait été victime à une tentative d'assassinat par balle dans la tête. Yusif Deedat qui a été transporté à l'hôpital après avoir reçu une balle dans la tête à l'extérieur du tribunal «est toujours en vie».

Le colonel Thimpika Mbeli a ajouté que Yussef, 65 ans, et sa femme marchaient devant le tribunal de Verulam en Afrique du Sud quand un inconnu a ouvert le feu sur lui, le mardi 14 janvier 2020, indiquant que le fils de Deedat a été emmené à l'hôpital et que le tireur s'est éloigné de la zone, vers une destination inconnue.

La Police indique que le motif derrière la fusillade était inconnu.

Pendant ce temps, Prem Balram, directeur d'une société de sécurité et d'urgence, a décrit l'état du fils de Deedat comme "critique". Il a souligné qu'à l'arrivée des ambulanciers paramédicaux, la victime avait été retrouvée allongée sur le visage sur le trottoir et qu'il avait été transporté à l'hôpital, à la suite d'un seul coup de feu dans la tête, notant que l'agent de sécurité qui avait été témoin de l'inciident aurait vu le suspect qui était monté dans une voiture Mazda blanche. 

Selon le journal sud-africain "Times", les médias sociaux ont été informés de la mort de Yussef Ahmed Deedat, confirmant qu'une équipe de chirurgiens avait réussi à le secourir, soulignant qu'un ami de la famille avait déclaré au nom de sa femme Yasmine qu'il était toujours vivant.

À leur tour, les sites web des Frères musulmans et certains de leurs membres vivant hors de l’Égypte, ont lancé un hashtag sur Twitter pour confirmer le meurtre du fils du prédicateur islamique en Afrique du Sud après qu’il ait reçu une balle dans la tête.

Le Mouvement des jeunes musulmans issu des Frères Musulmans contrôlerait une trentaine de centres islamiques et près de 500 mosquées.