Multiplication des mises en garde internationales contre les opérations de transfert par la Turquie de mercenaires de Syrie vers la Libye
Le transfert de mercenaires des factions syriennes armées vers la Libye, pour combattre aux côtés des milices du gouvernement d’entente à Tripoli a suscité une augmentation des mises en garde internationales contre la prolifération de ces combattants.
La dernière mise en garde a été celle du souverain jordanien Abdallah qui a affirmé le 14 janvier que le transfert vers la Libye de quelque mille combattants alliés de la Turquie compliquait la situation et que tout le monde dans la région arabe et en Europe devait y faire face.
Quant à l’Observatoire syrien des droits de l’homme, il a révélé dans un communiqué du 14 janvier 2020 que le nombre total des mercenaires syriens arrivés en Libye par la Turquie avait atteint mille combattants, et qu’un second groupe de 100 hommes environ appartenant à la faction Al-Hamazat devait arriver prochainement.
Notons que la Turquie cherche à renforcer les milices terroristes en Libye, en les soutenant par l’argent et les armes, face à l’armée nationale libyenne.
Quant au spécialiste de la Libye Abdel Sattar Hatita, il affirme que l’arrivée de ces mercenaires augmente les craintes d’un retour des éléments de Daech et d’al-Qaïda en Libye.
Et il s’attend à ce que l’on assiste dans un proche avenir à la coopération entre les deux organisations terroristes, pour mener des attaques à l’intérieur du territoire libyen, en mettant en garde contre l’activité des loups solitaires en Afrique et surtout en Libye.
