Crainte américaine sur la relation entre Al-Qaïda et l'Iran contre les intérêts de Washington
L'Iran a longtemps été accusé de renforcer la coopération et d'échanger des intérêts avec Al-Qaïda. Cela a été soulevé à nouveau dans le contexte de la publication du vice-président américain, Mike Pence, d’une série de tweets sur son compte personnel sur la responsabilité du général iranien assassiné par les USA, Qassem Soleimani, et de son pays pour le voyage et la protection de 10 éléments sur les 12 auteurs des attentats du 11 septembre.
Le 3 janvier 2020, Pence a écrit sur sa page un groupe de tweets pour donner des raisons stratégiques officielles du point de vue du gouvernement américain pour avoir ciblé le commandant de la Force Quds, Qassem Soleimani et le commandant adjoint de la milice populaire irakienne pro-iranienne, Abu Mahdi al-Muhandis à l'aube du 2 janvier dans la capitale irakienne, Bagdad.
À la suite de ces tweets, le débat s'est intensifié entre les politiciens et les médias aux États-Unis sur la gravité de ces déclarations, sur l'objectivité et le moment de la frappe militaire et les conséquences dangereuses qu'elle pourrait avoir sur le Moyen-Orient et les intérêts américains.
Concernant la responsabilité de l'Iran de fournir une protection secrète aux éléments d'Al-Qaïda qui ont organisé l'attentat du 11 septembre, un reportage du journal Independent a déclaré que les informations fournies par Pence n'étaient pas fondées, notant que les auteurs de l'attentat terroriste aux États-Unis le 11 septembre étaient 19, et non 12. Tandis que mais Fox News avait indiqué dans un commentaire que la commission d'enquête sur les événements du 11 septembre avait constaté que 8 éléments impliqués dans le détournement du célèbre avion qui s'était écrasé dans la World Trade Tower s'était rendu en Iran, mais sans s'assurer ou non des connaissances préalables de Téhéran sur l'opération.
La secrétaire de presse de Pence, Katie Waldman, n'a pas été capable de répondre à cette situation tumultueuse provoquée par le tweet disant: 12 membres d'al-Qaïda qui s'étaient rendus en Afghanistan et avaient ensuite procédé au détournement d'avions avaient reçu l'aide directe de Soleimani, pour documenter officiellement les allégations de Washington concernant la responsabilité de Téhéran dans l'opération.
D’un part, les fronts politiques déchaînés aux États-Unis ont affirmé que l’attachement des justifications du meurtre de Soleimani aux événements du 11 septembre était dû à un désir politique de donner à l’assassinat une force juridique permettant à Trump de liquider ses ennemis sans retourner à des responsables internes.