Publié par CEMO Centre - Paris
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Après avoir rejeté « l’accord de Moscou », Haftar accepte la paix sans tomber dans le piège turc

samedi 18/janvier/2020 - 01:01
La Reference
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Dans une nouvelle étape, le commandant de l'armée nationale libyenne, Khalifa Hafter, a décidé de reporter la signature de l'accord de cessez-le-feu en Libye, laissant, mardi 14 janvier 2020, la Russie, qui a accueilli des pourparlers internationaux en coopération avec le Premier ministre du gouvernement du Salu national, Fayez al-Sarraj et la partie turque.

Cela a ouvert des spéculations sur les facteurs qui l’auraient poussé à adopter cette position, malgré les allégations soulevées au sujet de la signature imminente d'un accord de cessez-le-feu contraignant en Libye une fois les négociations de Moscou terminées.

D'autre part, le site Al-Arabiya a cité - selon des sources libyennes, dont le nom n'a pas été mentionné - que le dirigeant libyen Haftar avait déclaré que les milices armées devaient être dissoutes en déposant leurs armes, car elles (c'est-à-dire les milices) empêchaient l'imposition de la paix et de la stabilité dans les territoires libyens.

Alors que d'autres sources sont allées - selon Al Arabiya - pour une deuxième hypothèse selon laquelle le commandant Hafter avait refusé à la Turquie d'assumer la tâche de superviser le cessez-le-feu dans le pays.

Pour sa part, la Russie a commenté l'évolution de la situation, déclarant par le biais du ministère des Affaires étrangères que le pays poursuivra ses efforts avec les parties concernées en Libye jusqu'à ce qu'un accord soit trouvé qui satisfasse toutes les parties.

Le politicien libyen, Muhammad al-Zubaidi, refuse d'appeler le report de la signature du maréchal Khalifa Hifter, confirmant que ce dernier avait rejeté le document délivré sous les auspices de la Russie et de la Turquie et qu’il n'avait pas demandé de lui donner un délai tel que rapporté par les médias affiliés aux Frères musulmans.

Il a nié que les propos selon lesquels le différend sur l’accord proposé soit seulement un ou deux points, expliquant qu'il y avait eu un complot sous les auspices de la Turquie, dont le contenu était que le gouvernement de conciliation était arrivé à Moscou et avait signé un document préparé d'un point de vue turc, de sorte que le maréchal Khalifa Hafter soit embarrassé et se trouve obligé de le signer.

Il a souligné que Haftar avait constaté qu'avec sa signature il serait lié par une feuille de route qui préserve les intérêts turcs et la survie des milices terroristes, considérant que le maréchal a provoqué l'avortement du complot turc.

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