Libye : Erdogan a propulsé les mercenaires ottomans en enfer
Des éléments mercenaires envoyés par le président turc Recep Tayyip Erdogan en Libye (la plupart appartiennent aux factions syriennes soutenues par la Turquie) ont subi plusieurs revers ces derniers jours, un certain nombre d'entre eux ayant été tués à la suite d'opérations militaires lancées par les forces armées libyennes contre la milice Al-Wefaq.
La dernière attaque des pro-Haftar a tué 3 éléments de l’« armée nationale » pro-Ankara portant à 14 le nombre de mercenaires morts en Libye.
Ankara avait envoyé un nouveau groupe de combattants mercenaires en Libye qui porte le nombre de mercenaires à 1700 - selon le rapport de l'Organisation arabe des droits de l'Homme en Grande-Bretagne.
Les mercenaires d'Erdogan mènent un certain nombre d'actes terroristes en Libye, notamment des exécutions sur le terrain de prisonniers capturés au cours de ces batailles, et d'autres violations des civils libyens en les ciblant avec des avions sans pilote que la Turquie dirige pour soutenir le gouvernement de réconciliation dirigé par Fayez al-Sarraj.
Trois mercenaires envoyés par Ankara pour se tenir à côté de la milice Al-Wefaq contre l'armée libyenne ont été tués dans les combats en Libye entre la milice Al-Sarraj et les forces de l'armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l'Homme.
L'Observatoire syrien a déclaré dans un communiqué le mardi 14 janvier 2020 que les trois mercenaires d'Erdogan tués travaillaient au sein d'une faction appelée «Armée nationale» fidèle à la Turquie.
Les corps des mercenaires syriens qui se sont portés volontaires pour combattre en Libye sont passés par des caisses en bois, où l'Observatoire syrien a confirmé que 6 mercenaires fidèles à la Turquie ont été tués après le meurtre de 3 membres de la "Brigade Al-Mu'tasim" et 3 de la faction "Sultan Murad", et un autre d'Al-Mu'tasim, une escouade pro-turque.
L'Observatoire syrien a souligné qu'Ankara s'efforçait de régler les conditions de détention des prisonniers dans les zones que la Turquie avait récemment saisies en raison de l'invasion turque du nord de la Syrie, y compris des prisonniers accusés d'avoir eu affaire par le passé à l'organisation terroriste Daesh.