Les Mollahs créent des unités féminines pour réprimer les femmes iraniennes
samedi 18/janvier/2020 - 12:49
Le régime iranien n'arrête pas et ne fléchit point dans la répression des manifestations dans les rues, et qui se sont déclenchées en novembre 2019 suite à l'augmentation à plus du triple des prix des carburants par les autorités. Répression pratiquée par tous les moyens et que les autorités elles-mêmes ont fini par reconnaître et avouer.Le dernier en date de ces aveux est celui fait le 19 décembre dernier par Gholam Reda Soleimani un chef de milices relevant des Gardiens de la révolution, affirmant que ses forces vont se déployer partout dans les différentes villes du pays pour surveiller la situation de près, et qu'il y aura en plus le rééquipement des sièges des milices et la création d'unités de milices féminines.Selon l'agence de presse Fars relevant des Gardiens de la révolution, Soleimani a expliqué que le déploiement de ces forces se fera dans les quartiers et les axes et proximités des mosquées et qu'un plan de travail et de présence des milices a été établi.Dans le but de resserrer l'étau sur les différentes catégories de la société, les responsables des services de l'ordre, sur instruction du Guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei, ont procédé à la création d'unités de femmes milices, afin de réprimer l'opposition, liquider les adversaires, et réprimer les éléments féminins participant à toute protestation, à titre particulier, selon Soleimani.D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que les Mollahs utilisent des forces féminines pour participer à la répression des manifestations. Les premières milices féminines virent le jour après la révolution en 1979 sous prétexte de défendre la révolution. Leur nombre au début se chiffra à 147 mille combattantes, évoluant au fur et à mesure jusqu'à ce qu'elles atteignirent 4 millions sur un total de 10 millions de combattants.