Publié par CEMO Centre - Paris
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Irak : Après l’assassinat de « L’Ingénieur », al-Hashd al-Shaabi vers un avenir incertain

vendredi 17/janvier/2020 - 03:30
La Reference
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Le meurtre du chef adjoint des Forces de mobilisation populaires irakiennes, Jamal Jaafar Al Ibrahim, alias Abou Mahdi Al-Muhandis, lors d'une frappe aérienne américaine, qui a aussi tué le général iranien Qasem Soleimani, met dans l’incertitude al-Hashd al-Shaabi (en anglais Popular Mobilization Forces, PMF) créées par la fatwa numéro 40 de mars 2014 dans le but de combattre Daesh.

Ladite fatwa avait été approuvé par la Chambre des représentants et ratifié par la Présidence de la République dont l’Article premier stipulait que les PMF faisaient partie des forces armées irakiennes. Cependant, les factions d’al-Hashd al-Shaabi continuaient de suivre les ordres de l'Iran et non du gouvernement irakien.

Les PMF font actuellement face à une impasse existentielle après l'assassinat de son véritable chef, Abi Mahdi Al-Muhandis, qui était plus redoutable et plus influent que leur chef, Faleh al-Fayyad.

Samedi matin, l'American Air Force avait lancé un raid sur deux voitures appartenant à al-Hashd al-Shaabi près du stade Al-Taji, au nord de la capitale irakienne.

Selon la télévision officielle, l'attaque a fait 6 morts et un certain nombre de blessés.

Les Forces de mobilisation populaires ont nié que le raid ait ciblé ses dirigeants, dont les noms ont été diffusés comme étant tués dans le raid, notamment Shibl al-Zaidi, Hamid al-Jazaery et Raed al-Karawi, indiquant que le convoi était médical.

Même si Abu Mahdi Al-Muhandis, commandant adjoint d’al-Hashd al-Shaabi n'était pas la principale cible qui a eu lieu récemment, mais il en a quand-même été une victime, car il était accompagné du commandant de la Force iranienne Quds, Qasem Soleimani, a pour sa part déclaré le journaliste Oussama Al-Hetimi, soulignant que cela aura des répercussions sur l'avenir des PMF.

Dans une déclaration qu’il a faite à La Référence, le journaliste a indiqué que les deux personnalités assassinées dans le raid n’étaient pas des dirigeants ordinaires, mais que « l'une d'entre elles était le directeur général adjoint des PMF en l’occurrence Abu Mahdi Al-Muhandis» et le second n’était autre que le superviseur iranien d’Al Hash et de ses milices, Qasem Soleimani, ce qui représente donc un coup dur pour les PMF et le parti qui leur est fidèle ».

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