Imbroglio à l’Otan : un satellite de l’alliance aide une frappe de l’ANL contre la Turquie
Un incident qui révèle encore une fois l’absurdité de maintenir la Turquie dans l’Otan. Alors qu’hormis l’Italie et la Grande-Bretagne, la majorité des puissances de l’OTAN soutiennent plus ou moins discrètement l’Armée Nationale Libyenne du Maréchal Haftar contre les troupes de Fayez El-Sarraj, la Turquie, également dans l’alliance, a déployé ses troupes en Libye pour soutenir ce dernier.
Début janvier, au moins un militaire turc aurait été tué et trois autres militaires blessés lors d’un bombardement effectué par un drone émirati de fabrication chinoise de type Wing Loong2 (photo) sur un hangar abritant un poste de contrôle de drones d’attaque Bayraktar TB-2 à l’aéroport international de Mitigaà Tripoli.
Le drone émirati a tiré un missile antichar HJ-10 Red Arrow de fabrication chinoise sur le hangar abritant les drones d’attaque turcs en se basant sur des informations fournies par des satellites-espion d’une puissance de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ! Ces drones d’attaque turcs Bayraktar TB-2 sont ciblés car ils ont infligé de très sérieux dégâts aux forces de Haftar et détruit plusieurs avions cargo militaires libyens et étrangers assurant l’approvisionnement logistique de l’Armée Nationale Libyenne.
Un fragile cessez-le feu est entré en vigueur le 12 janvier, mais les deux camps se sont accusés dès le lendemain de l’avoir rompu.