Un Institut américain affirme: les civils, victimes des drones d’Erdogan en Libye
L’Institut d’études du Moyen-Orient a affirmé que les civils sont les seules victimes des bombardements des drones utilisés par la Turquie pour soutenir le gouvernement d’entente nationale dirigé par Fayez al-Sarraj en Libye.
Notons que l’armée nationale libyenne a abattu durant les derniers mois nombre de drones turcs dont l’un d’eux surveillait les concentrations de l’armée dans la zone d’Abou Salim à Tripoli.
L’Institut a indiqué que le régime du Parti turc de la justice et du développement avait œuvré à étendre son influence en Libye depuis la chute de Qaddafi en 2011, en profitant de la présence dans le pays de factions et milices adoptant les idées du groupe des Frères musulmans.
L’Institut a ajouté que le président turc cherchait à réaliser des intérêts illégaux en Libye, dont des opérations de blanchiment de fonds, et qu’il considérait ce pays comme faisant partie de son projet de « nouveau califat ottoman » dont une nouvelle étape a été lancée en 2011, et qu’il espère de l’intervention en Libye qu’elle relancera son économie en récession, grâce à des contrats avec des sociétés de construction turques à l’ouest de la Libye, d’une valeur de 19 milliards de dollars.
L’Institut a affirmé que le régime d’Erdogan a exploité le besoin d’aides militaires du gouvernement d’entente nationale, ce qui lui a permis de signer l’accord de délimitation des frontières maritimes qui nuira aux intérêts de pays européens comme Chypre et la Grèce, et arabes comme l’Egypte.
Et il a appelé les Etats-Unis et les pays européens à intervenir pour empêcher la poursuite de la guerre des drones en Libye, et le vol par la Turquie des richesses du pays par le biais de son alliance avec le gouvernement d’entente.