L’Amérique s’en prend aux alliés de l’Iran: sanctions financières et inscription sur les listes du terrorisme
L’Iran envisage de recourir à ses milices au Liban, en Syrie, en Irak, au Yémen et ailleurs, pour venger la mort de Sulaymani. Or, quelles ont été les mesures prises par les Etats-Unis contre ces groupes ?
S’agissant du Hizbollah, bras de l’Iran au Liban, les Etats-Unis ont choisi de le combattre par des moyens autres que militaires, et c’est ainsi que durant les mois derniers, ils ont imposé des sanctions à ses membres, tout en appelant leurs alliés à l’inscrire comme « organisation terroriste ».
Quant à Marshall Billingsley, secrétaire adjoint du Trésor américain pour la lutte antiterroriste, il a déclaré le 24 septembre 2019, que le but essentiel de l’administration américaine était d’étrangler le Hizbollah en l’éloignant du système bancaire libanais et international, ajoutant que les sanctions qu’elle lui avait imposées l’avaient privé de fonds énormes, ce qui avait provoqué chez lui une crise financière.
Les Etats-Unis ont aussi inscrit sur la liste des organisations terroristes « Assayeb Ahl al-Haqq » ainsi que deux chefs de cette faction chiite armée irakienne, inféodée à l’Iran, selon le département d’Etat, le 3 janvier 2020.
Et le 8 avril 2019, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a annoncé le classement des Gardiens de la révolution iranienne comme organisation terroriste.
De même, le 10 juillet 2018, le département d’Etat a classé « Saraya al-Achtar », bras de l’Iran au Bahreïn, comme organisation terroriste.
Rappelons que le département d’Etat américain avait annoncé le 3 janvier l’assassinat du commandant de la Brigade d’al-Quds Qassem Sulaymani lors d’un raid aérien.
