Les violations turques: Erdogan ferme les yeux sur ses propres méfaits et critique les pays européens
Le Turquie continue d’être en tête des pays décriés pour leurs violations des droits de l’homme dans tous les domaines.
Des statistiques de la Cour européenne des droits de l’homme montrent ainsi que la Turquie d’Erdogan occupe la quatrième place pour ces violations, en particulier celle de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, relative à la protection de la liberté de pensée et d’expression.
C’est ainsi que, suite à l’agression turque contre Afrine en Syrie, des manifestations étudiantes ont eu lieu pour condamner l’attaque, et la police a arrêté nombre d’étudiants.
La liberté d’expression est également l’une des victimes de la répression turque, les journalistes et écrivains étant réprimés par les autorités, pour bâillonner ceux qui critiquent Erdogan. La plupart des médias turcs n’ont aucune indépendance et suivent la ligne politique du gouvernement. La Turquie occupe ainsi la première place pour le nombre de journalistes emprisonnés, plus de 175 se trouvant placés en détention préventive et dans les prisons turques, outre des centaines en cours de jugement.
D’autre part, les services de sécurité ont arrêté nombre de civils et de militaires dans divers secteurs de l’Etat, accusés d’être impliqués dans le coup d’Etat du 15 juillet 2016, ou d’appartenir au groupe de Fethullah Gülen, résidant actuellement aux Etats-Unis.
Et durant l’année passée, les tribunaux turcs ont condamné lors de procès de nature politique nombre de journalistes pour la rédaction de rapports n’incitant pas à la violence, en les accusant de liens avec des organisations terroristes ou de tentatives de putsch.