Un analyste politique affirme: le Hizbollah n’utilisera pas le Liban pour répondre à l’assassinat de Sulaymani
Des analystes libanais excluent une réaction du Hizbollah à l’assassinat du commandant de la Brigade d’al-Quds Qassem Sulaymani lors d’un raid américain à proximité de l’aéroport de Bagdad.
L’analyste politique Luqman Salim affirme ainsi que le Hizbollah tentera d’accélérer la formation du gouvernement, pour suggérer que la situation est normale, et que par conséquent, il ne réagira pas militairement.
Et de poursuivre : « J’exclus qu’il utilise le Liban pour répondre à l’assassinat de Sulaymani, surtout que les partisans du Hizbollah chiite ne veulent pas aujourd’hui de cette guerre étant donné la situation du pays ».
Et d’ajouter : « Toute réaction serait hasardeuse pour le Hizbollah, et l’Iran tente aujourd’hui de redorer son blason aux moindres frais, surtout que l’assassinat de Sulaymani signifie la chute du symbole de son influence au Moyen-Orient ».
Quant à al-Amin, il affirme : « si le Hizbollah hésitait à accepter un gouvernement de technocrates, le plus probable aujourd’hui est qu’il va modifier ses calculs et demandera de la technopolitique ou de la politique ».
Et d’ajouter : « J’exclus une réponse militaire du Hizbollah, à moins qu’il ne veuille se suicider, ce que je ne crois pas, car il n’est pas prêt à assumer les conséquences qui pourraient résulter de sa réponse, et qui pourraient conduire à la guerre. L’Amérique d’aujourd’hui est différente de ce qu’elle était, et toute réponse aurait des conséquences négatives pour le Hizbollah et l’Iran »