Le scénario syrien se reproduit: plan turco-qatari pour transférer des mercenaires en Libye
Le régime turc cherche à soutenir les milices de Tripoli alliées au gouvernement d’entente, et cela en envoyant des mercenaires, et la région du Sahel et du Sahara représente un vivier de combattants qui peuvent être recrutés par les renseignements turcs avec un financement qatari.
Et le 25 décembre 2019, l’administration générale de la sécurité nationale du Niger a annoncé l’arrestation d’un groupe terroriste composé de trois personnes, dont deux de nationalité turque, outre un collaborateur local nigérien.
Cette arrestation a ouvert le dossier du terrorisme turco-qatari et du rôle des deux pays dans le transfert des terroristes à Tripoli, pour affronter l’armée nationale libyenne.
De même, les activités de l’Organisation du croissant-rouge turc, de l’Agence turque de coopération et de coordination (Tika), et de l’Association Qatar Charity sont une couverture pour le recrutement de terroristes et mercenaires, de façon à soutenir les milices de Tripoli et à mettre fin à leurs pertes face à l’armée nationale libyenne.
Par ailleurs, le spécialiste des affaires africaines Madi Ibrahim Kanti affirme que des facteurs renforcent les activités terroristes et le crime organisé dans la plupart des régions d’Afrique, en particulier le Sahel et le Sahara, étant donné que nombre d’entreprises occidentales ont des liens étroits avec leurs auteurs, pour faciliter le mouvement de leurs affaires. D’autre part, on assiste à de larges transferts de fonds d’un pays à l’autre, à partir de divers comptes qu’il est difficile de surveiller. C’est pourquoi il est facile de fournir des financements importants aux groupes terroristes.