Après la violation par la Turquie du traité de l'alliance, l’OTAN avertit Erdogan contre la poursuite de sa politique provocatrice
Les relations entre l'OTAN et la Turquie ne sont pas au beau fixe. Des tensions et la colère de certains Etats membres de l'alliance atlantique se font entendre depuis un certain temps à cause des nombreuses tentatives de la Turquie pour contourner le traité de l'alliance atlantique, notamment l'opération militaire turque dans le nord de la Syrie et l'acquisition par Ankara du système de missile russe S-400.
Ces actions de la Turquie et la nouvelle activité politique et militaire turque en Libye pourraient amener l’OTAN à reconsidérer le statut d'Ankara en tant que membre de l'alliance.
L'avenir de la Turquie dans l'OTAN
Les éventualités pouvant amener l'OTAN de recourir à l'exclusion de la Turquie de l'alliance sont récurrentes, d'autant plus qu'Ankara poursuit des politiques unilatérales qui nuiraient à la sécurité collective des pays de l’alliance.
Si la Turquie ne renonce pas à certaines politiques liées au rapprochement avec la Russie, l’OTAN pourrait lui imposer des on d sanctions politiques, économiques et militaires qui cristalliseraient un environnement de pression sur Ankara.
En cherchant une profondeur stratégique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la Turquie fait recours à des activités dans le cadre de tentatives de relance de l'Empire ottoman après que son entrée dans l'Union européenne est devenue impossible.
Punition américaine
Parmi ces activités figurait l'intervention turque dans le nord de la Syrie contre les Kurdes, qui étaient un allié puissant sur le terrain pour les alliés occidentaux, en particulier les États-Unis, dans la lutte contre l'Etat islamique en Syrie. Les opérations militaires d’Ankara lancées dans le nord de la Syrie ont quand-même cessé quelques jours après son lancement, suite à l'accord turco-russe sur la réalisation de patrouilles militaires conjointes à la frontière syro-turque. Ladite opération militaire a menacé la sécurité nationale des pays de l'Union européenne, en raison de la présence d'un grand nombre des terroristes de Daesh dans les camps du nord-est de la Syrie et dans les prisons contrôlées par les unités du peuple kurde envisagées.
Les relations de la Turquie avec l'OTAN ont été glaciales, jusqu’à ce qu’Erdogan ait averti d’annuler l'accord sur les réfugiés qui avait été conclu à plusieurs reprises entre des pays européens avec la Turquie pour réinstaller de nombreux migrants sur le sol turc.
Les États-Unis ont réagi à cette décision en infligeant une punition à la Turquie en lui refusant l'avion de chasse américain (F-35), malgré la participation turque à sa fabrication.