Publié par CEMO Centre - Paris
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Après sa visite en Tunisie pour la Libye : une autre année d’échecs fait ses adieux à Erdogan

vendredi 03/janvier/2020 - 09:58
La Reference
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Charif Abdel Zaher

 

Le Parti Justice et développement poursuit ses pressions sur le Parlement turc, pour accélérer la discussion sur le mandat octroyé pour l’envoi de troupes en Libye. Ce qui a provoqué une vague de colère au sein des partis de l’opposition turque, qui ont refusé catégoriquement cette intervention militaire. 

Par ailleurs, aucun pays n’a donné son accord jusqu’à maintenant à la décision d’intervention militaire en Libye.

Quant à l’Egypte, la Grèce et Chypre, elles ont lancé des manœuvres militaires maritimes et aériennes conjointes (Medusa 9) pour faire face aux menaces potentielles dans la Méditerranée.

La visite récente d’Erdogan en Tunisie, durant laquelle il a annoncé son soutien au gouvernement d’entente libyenne, a suscité des interrogations sur la participation de la Tunisie à une alliance militaire avec la Turquie concernant la Libye.

Cet accord permet aux deux parties (turque et Frères) d’échanger l’envoi de militaire ou de policiers, pour des missions d’entraînement et de formation, bien que le ministre turc des Affaires étrangères ait déclaré précédemment que l’accord d’Erdogan et d’al-Sarraj ne prévoyait pas l’envoi de soldats en Libye, en se limitant au soutien et à l’entraînement.

Notons que cette intervention turque en Libye est liée au désir d’Ankara de s’imposer par la force des armes en Méditerranée orientale, pour mettre la main sur le gaz chypriote.

La Turquie souhaite trouver un allié dans cette région pour signer un accord de délimitation des frontières maritimes, pour avoir un prétexte pour dominer la Méditerranée.

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