Fin de la campagne de restitution des armes en Nouvelle-Zélande – danger imminent
Après l’attaque terroriste de mars en Nouvelle-Zélande, le gouvernement a appelé à rendre les armes à feu. La campagne a pris fin maintenant, mais il reste nombre d’armes en circulation.
Après la fin du programme de rachat des armes en Nouvelle-Zélande, on assiste à un grand débat entre le lobby qui défend le gouvernement et l’opposition sur cette mesure.
Pour sa part, le Conseil des propriétaires d’armes à feu autorisées (Colfo) a estimé que les deux tiers du nombre d’armes interdites après les attentats de Christchurch sont toujours en circulation – soit environ 170000 armes. En revanche, le ministre néo-zélandais de l’Intérieur Stuart Nash a affirmé samedi que le nombre d’armes qui ont été remises restait dans la limite de ce qu’avait estimé une société de conseil indépendante. Et vendredi à minuit – fin de la campagne – 56250 armes et 194250 munitions avaient été vendues, selon la police.
Il n’y a pas de registre des armes en Nouvelle-Zélande, et le nombre précis des armes personnelles n’est pas connu.
Le programme « Rachat » a été lancé dans le pays suite aux attaques contre deux mosquées à Christchurch, plus grande ville de l’île du Sud en Nouvelle-Zélande, où des terroristes ont ouvert le feu et tué 51 musulmans qui faisaient la prière du vendredi, à la mi-mars. Le terroriste de 28 ans a diffusé l’opération terroriste sur Facebook, et en réponse à l’attaque, le gouvernement néo-zélandais composé de sociaux-démocrates, de populistes et de Verts, a interdit les armes semi-automatiques qu’avait utilisées le criminel, tout en fournissant environ l’équivalent de 121 millions d’euros pour le rachat des armes.