Publié par CEMO Centre - Paris
ad a b
ad ad ad

L'homme "à la défense de narval" raconte l'attentat de London Bridge

samedi 21/décembre/2019 - 07:51
La Reference
طباعة

L'homme qui est intervenu avec une défense de narval lors de l'attentat djihadiste du 29 novembre à Londres a raconté comment il a réussi à immobiliser l'assaillant et sa douleur de n'être pas parvenu à empêcher la mort des deux victimes. Les images montrant Darryn Frost, avec cette longue défense de cétacé en main, puis immobilisant l'agresseur au sol, ont fait le tour du monde. 

Employé au service communication du ministère britannique de la Justice, ce Sud-Africain de 38 ans était présent sur les lieux où le djihadiste Usman Khan, 28 ans, a mené son attaque - revendiquée par l'organisation Etat islamique (EI) - alors qu'il participait à un programme de réhabilitation pour anciens détenus. 

LIRE AUSSI >> Pourquoi l'assaillant du London Bridge, condamné en 2012, a-t-il été libéré en 2018? 

Installé à Londres depuis 14 ans, Darryn Frost a raconté à l'agence de presse britannique Press Association avoir "entendu du bruit" venant de l'étage du dessous, avant de se précipiter pour intervenir. "J'ai décroché la défense de narval du mur pour l'utiliser pour me défendre, ainsi que les autres, de l'assaillant", a déclaré Darryn Frost, "un autre homme le tenait à distance avec une chaise". 

L'assaillant "avait un couteau dans chaque main". "Il s'est tourné" et lui a dit "qu'il avait un engin explosif autour de la taille. A ce moment-là, l'homme qui était à côté de moi a jeté sa chaise sur l'assaillant, qui a alors couru vers lui, ses couteaux levés au-dessus de la tête", a-t-il raconté. Darryn Frost a alors donné sa défense de narval à cet homme, avant d'immédiatement remonter à l'étage en prendre une autre. 

"J'ai poursuivi l'assaillant, la défense à la main, jusque sur le pont"

"Avec d'autres, j'ai poursuivi l'assaillant, la défense à la main, jusque sur le pont", où ils ont averti les passants du danger. Après avoir lutté, le Sud-Africain a réussi à maintenir l'assaillant au sol, en lui tenant les poignets pour qu'il ne puisse ni utiliser ses couteaux ni actionner ses explosifs (qui étaient en fait factices). Le jihadiste sera tué par la police. 

"