Liban : Saad Hariri dit ne pas souhaiter être candidat à sa succession
"Je me suis efforcé de répondre aux demandes (des manifestants libanais, ndlr) pour un gouvernement d'experts, que je vois comme la seule solution pour répondre à la crise économique et sociale que notre pays affronte", a-t-il affirmé.
Le Liban vit depuis deux mois au rythme d'un mouvement de contestation inédit contre l'ensemble de la classe dirigeante, accusée de corruption et d'incompétence.
Les tractations entre les partis au pouvoir pour remplacer M. Hariri traînent, au grand dam des protestataires, et alors que la situation socio-économique se dégrade dans ce pays déjà lourdement endetté et dont environ le tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Des consultations parlementaires, prévues par la Constitution pour désigner un nouveau cabinet, ont ainsi été fixées dans un premier temps au 9 décembre. Elles ont ensuite été reportées deux fois.
En prévision de la tenue jeudi de ces consultations et après plusieurs nuits de violence, les forces de l'ordre ont renforcé mercredi leur dispositif de sécurité à Beyrouth.