Lutte d'influence et de course aux ressources: Qui dévore le gâteau du territoire de l'Etat islamique libéré ?
dimanche 08/décembre/2019 - 05:37
La présence de l'Etat islamique en Syrie a diminué lequel à aussi perdu ses vastes territoires, bien que tous les éléments terroristes n'aient pas été complètement vaincus, mais les zones libérées font maintenant l'objet de "batailles latérales".Dans une analyse publiée dans le magazine Foreign Policy, le 4 décembre 2019, Zantzman a déclaré qu'un groupe de partis luttait pour le contrôle des territoires de l'Etat islamique libérés, notamment la Turquie, l'Iran et la Russie.Le territoire syrien fait l'objet de la mobilité internationale depuis l'effondrement de l'Etat islamique et la déclaration américaine de la mort de son ancien chef, Abu Bakr al-Baghdadi, après des années de guerre déclenchée par la coalition internationale avec la participation de plus de 70 pays.L’écrivain souligne que la compétition pour gagner le territoire de l’ancien Daesh intervient dans le cadre d’un retrait américain de certaines parties de la Syrie, où les États-Unis demeurent dans d’autres parties de l’est de la Syrie, dans les provinces de Deir Ezzor et de Hassakeh, où se trouvent des cellules dormantes de l’organisation.L'analyse indique que de nouveaux conflits font leur apparition en Syrie, notamment des manifestations en Irak et l'invasion du nord de la Syrie par la Turquie, à un moment où les Syriens espèrent se remettre des effets de l'organisation et de la guerre.Les progrès de diverses forces, tels que les militants syriens soutenus par la Turquie près de Tel Abyad et la réassurance américaine des champs pétroliers près de Deir Ezzor, représentent une compétition pour s'accaparer de la terre, du pouvoir et des ressources.Selon l'auteur, la période post-Baghdadi devrait être vue comme une série d'événements et de conflits interreliés apparus après les revers rencontrés par l'Etat islamique en 2017. Cette liste comprend le référendum du KRG de septembre 2017 et une tentative d'attaque des champs pétroliers qui contrôlent SDF par des entrepreneurs russes en février 2018 et la dernière attaque de la Turquie contre les Kurdes du Nord de la Syrie en octobre 2019.Selon l'analyse, les conflits en Syrie et en Irak semblent s'être terminés entre 2017 et 2019, la Russie, la Turquie et l'Iran ayant convenu de zones de contrôle et d'influence en Syrie et en Irak. La meilleure façon de voir le paysage complexe post-Baghdadi serait donc une série d'influences qui va arriver. Les forces régionales et mondiales opèrent à travers des unités paramilitaires locales.Par exemple, selon Foreign Policy, la Turquie considère le nord de la Syrie comme une zone qu’elle souhaite contrôler directement ou utiliser pour contrôler des forces: elle gère désormais des zones situées autour d’Afrin, Idlib, Graboulos et Tal Abyad.Les zones de l'est de la Syrie, où les forces américaines se sont retirées, l'Iran, qui opère par l'intermédiaire de groupes paramilitaires chiites, tels que le Hezbollah, y dispose d'un accès sans précédent. Washington les confronte fondamentalement en coopération avec d'autres groupes.