Il échoue avec la mère et essaie avec la fille… l’ambassadeur du Qatar impliqué dans un scandale sexuel
Des enquêtes journalistiques britanniques ont révélé aujourd’hui vendredi l’implication de l’ambassadeur qatari à Londres dans une tentative de contraindre une femme britannique d’une cinquantaine d’années à un rapport sexuel et à organiser des débauches collectives.
Le journal Times a ainsi affirmé qu’une assistante personnelle à l’ambassade du Qatar à Londres du nom de Diane Kingson (58 ans) et née au Yémen avait informé le tribunal de la tentative de l’ambassadeur Fahd Al-Muchiri de faire pression sur elle à plusieurs reprises avant 2014 pour qu’elle ait un rapport sexuel avec lui.
Kingson a affirmé qu’après avoir refusé de coucher avec lui, le diplomate avait redoublé d’efforts pour essayer d’avoir un rapport avec sa fille âgée alors de 19 ans.
La Britannique a affirmé qu’un « diplomate de haut rang à l’ambassade avait essayé de faire pression sur elle pour organiser des séances de débauche collective et partir avec lui à Cuba en vacances ».
Le Tribunal du travail de Londres a conclu que « les diplomates qataris ont considéré Kingson comme disposée à coucher avec les employés mâles de l’ambassade, car elle n’était pas musulmane ».
Le Tribunal a affirmé que « l’assistante personnelle était sur le point de se suicider à cause de son épreuve, des pressions sexuelles et de l’humiliation de la part des Qataris, qui ont mené une campagne haineuse contre l’employée ayant abouti à son licenciement ».
A la suite de quoi, le Tribunal a octroyé à Kingson des dommages et intérêts de 388000 livres sterlings (environ un demi-million de dollars).
Kingson habite à Acton, à l’ouest de Londres. Elle a fait ses études à l’Université yéménite d’Eden, et maîtrise parfaitement l’arabe.
Elle a d’abord travaillé à l’ambassade du Yémen à Londres, avant de passer à l’ambassade qatarie en 2006. Son salaire annuel était de 30000 livres sterlings, avant d’être licenciée de façon abusive en 2014.
Kingson qui est divorcée et mère de deux enfants, a informé le Tribunal de la façon dont le diplomate qatari avait essayé de coucher avec elle dans son lieu de résidence.
Elle a affirmé que l’ambassadeur lui avait raconté les détails de la défloration d’une femme qu’il avait invité à mâcher du kat pour tenter de l’exciter. Et d’ajouter qu’après avoir fait comprendre à l’ambassadeur qu’elle refusait de coucher avec lui, il lui a suggéré de l’aider à épouser sa fille.
Elle a affirmé qu’elle était démoralisée par ces insinuations, car le harcèlement sexuel à son égard était une chose, et celui qui visait sa fille adolescente et innocente en était une autre.
Elle a considéré que le diplomate « savait que l’ingérence dans sa vie de famille de cette façon lui nuirait au plus haut point ».
Elle a indiqué qu’un conseiller diplomatique de l’ambassade du Qatar à Londres du nom de Ali al-Hajiri lui avait suggéré d’organiser des séances de débauche collective et avait essayé de la convaincre de l’accompagner en voyage à Cuba.