Publié par CEMO Centre - Paris
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La Turquie va renvoyer 4 femmes djihadistes et 11 enfants en France

mardi 12/novembre/2019 - 07:14
La Reference
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La Turquie a mis ses plans à exécution. Trois hommes présentés comme des djihadistes de l'organisation Etat Islamique ont été renvoyés vers leurs pays d'origine lundi - un Danois, un Allemand et un Américain - comme l'avait promis le président, Recep Tayyip Erdoğan. " L'Europe doit revoir son attitude à l'égard de la Turquie, qui a tant de terroristes sous contrôle dans les prisons syriennes, a déclaré en conférence de presse le chef d'Etat turc. Ces portes s'ouvrent, et ces djihadistes de Daesh vont être renvoyés chez vous. Nous avons déjà commencé à le faire. Après ça, ils seront sous votre responsabilité." Si le renvoi des citoyens allemand et danois s'est déroulé sans problème, il n'en a pas été de même pour le ressortissant américain. Ce dernier a été refoulé à la frontière grecque, et la Turquie a refusé de le récupérer. L'homme est désormais bloqué dans un no-man's land à la frontière . Interrogé sur son sort mardi, M. Erdoğan a affirmé qu'il n'en avait cure. " Qu'ils le laisse entrer ou pas n'est pas notre problème", a déclaré le président. Quatre Françaises et onze enfants expulsés Selon le gouvernement turc, d'autres détenus européens seront expulsés dans les prochains jours. Parmi eux, neuf allemands, deux irlandais et onze Français. D'après les informations de plusieurs médias en France il s'agirait de 7 enfants et de 4 femmes . Certaines s'étaient enfuies de prisons kurdes en Syrie, lors de l'intervention turque mi-octobre. D'autres se trouvaient dans les prisons turques depuis plusieurs années. Après leur expulsion, les femmes djihadistes seront incarcérées dès leur arrivée sur le territoire en attente de leur procès. Les enfants seront, eux, remis aux services de l'Aide à l'enfance. Les autorités françaises n'ont pas confirmé ces renvois, toutefois, il ne s'agirait pas d'une première. Depuis 2014, la France et la Turquie ont signé un accord de coopération, et 260 personnes, soupçonnées d'avoir rejoint le groupe Etat islamique, ont été remises à la justice française.
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