Moisson d’accords et de contrats pour Emmanuel Macron en Chine
Des contrats commerciaux et des accords ont été signés pour un montant de 15,1 milliards de dollars (13 milliards d'euros), selon la Chine. Ce chiffre n’est pas confirmé par la France.
Des accords dans le secteur aéronautique. Pas d’Airbus cette fois, mais un processus de certification ATR (avion de transport régional), qui devrait permettre aux Français de vendre prochainement des avions pour les lignes régionales chinoises. Un secteur en plein développement en Chine.
De nombreux accords également dans le domaine agroalimentaire où le président Macron se voulait offensif comme il l’a démontré mardi à la Foire aux importations de Shanghai. Vingt agréments ont été signés, qui devraient permettre notamment l’exportation vers la Chine de foie gras français. La certification devrait prendre une petite année, mais le marché est ouvert, se félicite-t-on côté français.
Peser face aux Chinois
Un chemin que le président français est en tout cas résolu à faire avec ses partenaires européens, seule manière, selon lui, de peser face aux Chinois sur les dossiers économiques : « Plus nous arrivons à montrer que l’Union européenne sait défendre ses intérêts stratégiques, a un agenda coordonné offensif et défensif, plus elle sera vue de manière crédible par la Chine, et plus nous pourrons avancer ».
Si le président se félicite ainsi de l’accord signé, le 6 novembre au matin, sur la protection des indications géographiques, « cela ne peut être qu’une dynamique pour ouvrir de nouveaux chantiers notamment celui de la protection des investissements », a-t-il ajouté. Rendez-vous est pris pour le prochain sommet Europe-Chine au printemps prochain.
« Ferme soutien » à l'accord de Paris
Le président Macron et son homologue chinois, qui ont multiplié les déclarations d’amitié ces dernières heures, ont également cosigné ce mercredi matin un appel de Pékin pour réaffirmer leur « ferme soutien » à l’accord « irréversible » de Paris et leur engagement à poursuivre « une action forte pour le climat ». Un tacle bien sûr à Donald Trump qui vient d’officialiser le retrait américain de cet accord. « Un choix marginal, isolé », a dénoncé le président Macron, sans même nommer son homologue américain.