Syrie: Washington envoie des soldats pour protéger les champs de pétrole
Malgré le retrait américain du nord, les Forces démocratiques syriennes (FDS) coopèrent encore avec les États-Unis dans la province de Deir Ezzor.
Quelque 200 soldats américains encore postés en Syrie vont bientôt recevoir du renfort. Les États-Unis ont annoncé jeudi 24 octobre 2019 l’envoi de militaires pour protéger les champs pétroliers de l’est syrien, après leur retrait de zones frontalières avec la Turquie qui avait laissé le champ libre à l’opération militaire d’Ankara contre les forces kurdes, aujourd’hui forcées de quitter des positions qu’elles tenaient depuis des années.
“Les États-Unis sont déterminés à renforcer leurs positions, en coopération avec nos partenaires des FDS, avec des renforts militaires”, a indiqué un responsable militaire, sans préciser l’ampleur du dispositif prévu.
Malgré le retrait américain du nord, les Forces démocratiques syriennes (FDS) – la coalition arabo-kurde sur laquelle Washington s’est appuyée dans la lutte contre le groupe terroriste Daech – coopèrent encore avec les États-Unis dans la province de Deir Ezzor (est), non loin de la frontière irakienne, où se trouvent les plus grands champs pétroliers du pays.
Le président américain Donald Trump avait dit mercredi qu’un “petit nombre de soldats” américains resterait en Syrie, “dans les zones où il y a du pétrole”. Il a précisé que le chef des FDS, Mazloum Abdi, l’avait remercié et s’était montré “extrêmement reconnaissant”.