Les arguments d'Erdogan pour défendre l'offensive en Syrie, "c'est exactement Hitler, parlant de la Pologne, dans les années 30"
L’offensive turque dans le nord de la Syrie
est "une trahison", "une faute morale et une faute politique", a dénoncé sur franceinfo le militant engagé
auprès des kurdes de Syrie, Patrice Franceschi. Cette
opération a déjà fait au moins 15 morts dont huit civils, selon l’Observatoire syrien des
droits de l’Homme.
Le risque, c’est de voir "le terrorisme revenir chez nous" avec "Daech ou des jihadistes qui seront recyclés
avec d'autres noms", a affirmé
l’écrivain qui qualifie cette opération militaire de "tragédie".
Cette "attaque caractérisée" de la Turquie est "une attaque unilatérale" et "en violation complète de toutes les lois
internationales". La Turquie
explique de son côté qu’il s’agit de protéger son territoire, mais "c'est exactement Hitler, parlant de la
Pologne dans les années 30" a poursuivi le militant de la cause kurde.
Le président turc Erdogan se met "dans une position de victime", mais "si le Conseil de sécurité est saisi en
urgence par la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, c'est justement parce
que nous savons pertinemment que tout cela est faux". "Il faut vraiment que la levée de boucliers
internationale soit puissante et prolongée", espère Patrice Franceschi, alors que le Conseil
de sécurité de l’ONU se réunit en urgence à New York ce jeudi.