L’Égypte rejette le communiqué publié par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) sur le pays, précisant qu’il incombait à cette entité onusienne de faire preuve de minutie et de précision avant de diffuser de tel communiqué et de ne pas fonder ses estimations sur des hypothèses dans le but de donner des impressions contraires à la vérité, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, le conseiller Ahmed Hafez .
Dans un communiqué de presse publié , M. Hafez a indiqué que le communiqué du haut-commissariat se basait sur des informations non fiables qui ne correspondent pas à la réalité, affirmant que toutes les procédures juridiques entreprises à l’encontre de toute personne sont correctes et en vertu de la loi et en toute transparence.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a souligné qu’aucun citoyen égyptien n’est arrêté ou poursuivi en justice pour avoir mené des activités légitimes ou critiqué le gouvernement égyptien, mais pour avoir commis des crimes punissables par la loi; le droit à la manifestation pacifique est assurée conformément à la constitution et le loi mais à condition d’exercer ce droit conformément aux procédures légales nécessaires, comme dans de nombreux pays du monde, de notifier les autorités concernées, sans provoquer d’intimidation des citoyens ni de violation des libertés des autres.