Une nouvelle calamité pour Erdogan: le Fonds monétaire prévoit une catastrophe économique en Turquie
Le FMI a affirmé que la Turquie était toujours exposée à des dangers extérieurs et locaux, et qu’il lui sera difficile de réaliser une croissance forte et durable si le gouvernement ne s’engage pas dans davantage de réformes.
Le FMI a ajouté que le défi principal résidait dans le fait de passer d’une croissance à court terme à une croissance plus forte à moyen terme, expliquant que cela était réalisable par le biais d’un plan en cinq points : adopter une politique monétaire restrictive pour renforcer la crédibilité de la Banque centrale, soutenir la livre turque, réduire l’inflation, augmenter les réserves et prendre des mesures pour renforcer les finances publiques à moyen terme.
Selon un rapport de l’agence Bloomberg de mars dernier, avec la politique d’Erdogan de maintien de taux d’intérêt bas par la Banque Centrale, les capitaux ont afflué, et cet afflux a entraîné une augmentation de la croissance économique de 7% tous les trois mois depuis la fin de l’année 2009, mais avec les différends diplomatiques avec les Etats-Unis et l’augmentation des droits de douane sur l’acier et l’aluminium turcs décidée par les Etats-Unis, la livre s’est effondrée.
Elle a ainsi perdu 30% de sa valeur face au dollar l’année dernière, et continue d’enregistrer des pertes quotidiennes dans les transactions.
Les économistes de Bloomberg affirment que la Turquie était l’une des économies émergentes à la croissance la plus forte en 2017, mais que ce n’était pas une croissance équilibrée et que les dépenses gouvernementales importantes et l’augmentation rapide des emprunts ont conduit à une croissance des importations et du déficit des comptes courants.
