Après l’escalade américaine: l’Iran va-t-il renoncer à son rôle suspect dans la région ?
Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a affirmé le 25 septembre dernier que son pays allait renforcer les sanctions contre l’Iran s’il ne changeait pas de comportement, ajoutant que l’attaque contre les installations pétrolières saoudiennes était une attaque contre l’économie mondiale.
Par ailleurs, le département du Trésor américain a imposé le 25 septembre de nouvelles sanctions contre la société chinoise de transport maritime COSCO.
D’autre part, le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) dépendant du Trésor américain a imposé des sanctions à la Banque centrale iranienne, au Fonds de développement national iranien et à la société Itamad Tijarat Pars.
De son côté, le président iranien Hassan Rouhani a annoncé qu’il était prêt à discuter de modifications limitées à l’accord sur le nucléaire si les Etats-Unis levaient les sanctions contre Téhéran.
Notons que les dirigeants français, allemand et britannique avaient fait assumer à l’Iran la responsabilité des attaques ayant visé l’Aramco, en exigeant du régime iranien qu’il s’abstienne de toute provocation nouvelle.
Quant au ministre d’Etat saoudien aux Affaires étrangères Adel al-Jubayr, il a affirmé le 24 septembre que le Royaume étudiait toutes les options pour répondre à l’Iran après la fin des enquêtes sur l’attaque d’Aramco.
Quant au spécialiste de l’Iran Mohammad Alaaeddine, il a affirmé que l’Iran sous les pressions économiques et diplomatiques et les menaces militaires, avait été contraint d’assouplir sa position.