Destruction de l’identité d’Afrin: le moyen d’Erdogan pour contrôler la période de l’après-guerre
Les factions armées syriennes inféodées à la Turquie poursuivent leurs actions coercitives contre les citoyens kurdes dans la ville d’Afrin, faisant semblant d’ignorer qu’ils n’appartiennent pas aux unités de protection du peuple kurde.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a révélé dans un rapport publié le 15 septembre que le ministère de l’éducation des factions
armées syriennes a pris la décision arbitraire de licencier 25 enseignants kurdes, pour les remplacer par des enseignants arabes, sachant que ces derniers appartiennent à des familles soutenant les factions de l’opposition syrienne venant des régions d’al-Qalmoun ach-Charqiya, d’al-Ghouta ach-Charqiya et de la campagne de Homs.
Par ailleurs, les factions syriennes soutenues par la Turquie ont chassé des familles kurdes de leurs domiciles dans les municipalités dépendant d’Afrine, en prétendant qu’elles étaient liées aux Unités de protection du peuple kurde. Et ceci dans le but de produire un changement démographique dans cette ville à majorité kurde.
De son côté, le spécialiste de la Turquie Mohammad Hamed a affirmé que le régime turc comprend que la guerre en Syrie ne lui est plus favorable après la formation des Unités de protection du peuple kurde, qui représentent un danger direct pour la sécurité nationale turque. C’est pourquoi le régime turc cherche à pousser les réfugiés syriens à quitter la Turquie pour s’installer à Afrin. Il a ajouté que le désir de l’armée turque de produire un changement démographique vient du désir des dirigeants turcs de former un barrage humain face aux Unités de protection du peuple kurde, en préparation de l’étape de l’après-guerre.