Publié par CEMO Centre - Paris
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Syrie : l’ultimatum de Trump aux États européens

dimanche 22/septembre/2019 - 07:50
La Reference
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Le chef d’État américain n’entend pas s’occuper seul des milliers de djihadistes étrangers retenus prisonniers en Syrie. Il en appelle à la responsabilité des États européens.

Le président américain a menacé de libérer aux frontières de l’Europe les combattants de Daech prisonniers en Syrie si les pays du Vieux Continent ne consentaient pas à rapatrier leurs ressortissants djihadistes, rapporte Le Point ce samedi 21 septembre. Il estime que les États-Unis ont déjà rendu « un immense service aux Européens ».

« Ou bien vous les récupérez, ou alors nous les ramenons à votre frontière »

C’est lors d’une réception à la Maison Blanche du Premier ministre australien, Scott Morrison, vendredi 20 septembre, que le président américain s’est exprimé sur la question des milliers de combattants djihadistes retenus prisonniers par ses alliés de la coalition arabo-kurde dans les camps des Forces démocratiques syriennes. « J'ai vaincu le califat. Et maintenant, nous avons des milliers de prisonniers de guerre, des combattants de l'EI », a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Nous demandons aux pays d'où ils sont venus, en Europe, de récupérer ces prisonniers de guerre ».

Sauf que « jusqu’ici, ils ont refusé », a-t-il poursuivi, citant notamment la France, qui préfère voir ses ressortissants islamistes jugés en Irak, et l’Allemagne. « Je vais finir par dire : je suis désolé, mais ou bien vous les récupérez, ou alors nous les ramenons à votre frontière », a enfin menacé Donald Trump, selon qui les États-Unis en ont fait bien assez. Il ne compte pas « mettre les milliers et les milliers de personnes que nous avons capturés à Guantanamo, les garder prisonniers à Guantanamo pendant 50 ans », a-t-il ajouté, ce qui coûterait « des milliers et des milliards de dollars ». « S'ils ne les reprennent pas, il faudra probablement qu'on les envoie à la frontière et il faudra qu'ils les capturent de nouveau », a-t-il conclu. Donald Trump avait formulé des menaces similaires le mois dernier.


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