Syrie: 10 combattants pro-iraniens tués dans des frappes à la frontière irakienne
Les frappes ont eu lieu dans la nuit de
lundi à mardi et ont visé «trois positions des forces iraniennes des Gardiens
de la révolution et de milices alliées» dans le secteur de Boukamal, à la
frontière avec l'Irak, selon l'OSDH.
«Dix Irakiens des milices pro-iraniennes
ont été tués», d'après l'Observatoire, qui dispose d'un vaste réseau de sources
dans le pays en guerre. L'attaque a eu lieu dans la province de Deir Ezzor, où
plusieurs forces sont présentes. Ces raids non-identifiés interviennent plus
d'une semaine après des frappes similaires dans le secteur qui ont tué 18
combattants, dont des Iraniens, selon l'OSDH.
Ces frappes du 9 septembre intervenaient
dans un contexte de tensions accrues entre Israël d'une part et l'Iran et le
Hezbollah libanais - engagés militairement en Syrie au côté du régime de Bachar
al-Assad - de l'autre. Un organe du Hezbollah avait alors cité «une source
sécuritaire en Syrie» imputant la frappe à Israël. Ni les autorités de Damas ni
l'Etat hébreu n'avaient commenté.
En juin 2018, des frappes sur l'extrême est
syrien près de la frontière irakienne avaient également été imputées à Israël
par un responsable américain à Washington sous le couvert de l'anonymat. Les
raids avaient tué 55 combattants des forces pro-régime, notamment syriens et
irakiens, selon l'OSDH.
L'armée israélienne avait refusé tout
commentaire. Dans la province de Deir Ezzor, les forces du régime sont engagées
avec l'appui de milices étrangères, notamment des combattants irakiens et
iraniens. Dans cette même province, une alliance de combattants kurdes et
arabes, les Forces démocratiques syriennes (FDS), est également sur le terrain,
soutenue par les avions de la Coalition internationale emmenée par Washington,
qui par le passé avait reconnu avoir bombardé des forces prorégime.