Publié par CEMO Centre - Paris
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Syrie: retour de civils vers des zones du nord-ouest reprises par le régime

lundi 16/septembre/2019 - 12:34
La Reference
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Des "milliers" d'habitants sont retournés dans des localités du nord-ouest de la Syrie récemment reconquises par les forces gouvernementales après avoir été sous le contrôle de jihadistes et de rebelles, ont rapporté dimanche des médias d'Etat syriens.

Ces retours dans des secteurs du sud de la province d'Idleb et du nord de la région voisine de Hama concernent "environ 3.000 personnes" qui étaient jusqu'alors également dans des territoires gouvernementaux, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Depuis le 31 août, l'armée syrienne et son allié russe observent un cessez-le-feu dans le nord-ouest du pays, après plusieurs mois de raids meurtriers qui s'étaient intensifiés fin avril et malgré des bombardements sporadiques rapportés par l'OSDH. Avant la trêve, les forces gouvernementales avaient reconquis des localités d'Idleb et de Hama.

"Des milliers de citoyens rentrent dans leurs villages et localités du nord de Hama et du sud d'Idleb, libérés du terrorisme", a rapporté l'agence officielle Sana, utilisant la terminologie du pouvoir qui qualifie de "terroriste" tant les rebelles que les jihadistes. L'initiative s'inscrit "dans le cadre des efforts gouvernementaux pour renvoyer les déplacés" vers leurs régions d'origine, d'après la même source.

La majeure partie de la province d'Idleb et des secteurs adjacents sont dominés par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), l'ex-branche syrienne d'el-Qaëda.

Les bombardements du régime et de l'allié russe ont tué depuis fin avril plus de 960 civils selon l'OSDH et fait plus de 400.000 déplacés, ayant fui principalement le sud d'Idleb et le nord de Hama pour se réfugier plus au nord, selon l'ONU.

Déclenchée en 2011 avec la répression de manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie a fait plus de 370.000 morts.

Le pouvoir de Damas a reconquis environ 60% du territoire avec l'appui militaire de Moscou, de l'Iran et du Hezbollah libanais. Outre le secteur d'Idleb, les vastes régions aux mains des forces kurdes lui échappent dans l'est du pays.

            
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