Publié par CEMO Centre - Paris
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Alliance des libéraux pour contrer le bloc Ennahda des Frères Musulmans

jeudi 12/septembre/2019 - 06:15
La Reference
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Le peuple tunisien est à la veille d'un nouveau mariage démocratique, par lequel il espère élire un Président remplissant les espoirs de tous les Tunisiens, où la Haute Commission électorale indépendante de la Tunisie organisera les élections le 15 septembre où 26 candidats sont en lice.

La liste définitive des candidats retenus dans l'ordre définitif retenu par la Commission est la suivante:

1. Mongi Rahoui

2. Mohamed Abbou

3. Abir Moussi

4. Nabil Karoui

5. Lotfi Mraïhi

6. Mahdi Jomaa

7. Hamadi Jebali

8. Hamma Hammami

9. Moncef Marzouki

10. Abdelkarim Zbidi

11. Mohsen Marzouk

12. Mohamed Seghaïer Nouri

13. Hachemi Hamdi

14. Abdelfattah Mourou

15. Amor Mansour

16. Youssef Chahed

17. Kais Saïed

18. Elyes Fakhfakh

19. Slim Riahi

20. Salma Elloumi

21. Saïd Aïdi

22. Safi Saïd

23. Neji Jalloul

24. Hatem Boulabiar

25. Abid Briki

26. Seifeddine Makhlouf

Eparpiller les voix

Pour tenter d'éviter la fragmentation des voix parmi les candidats appartenant au courant civil, les forces nationales tunisiennes ont commencé à se mettre d’accord sur l’éventualité d’un candidat unique pour faire face aux candidats des Frères musulmans, lors des prochaines élections, et espèrent que les chances d’Ennahda étaient réduites.

Les médias arabes font état des efforts déployés par les forces nationales tunisiennes pour regrouper les votes des Tunisiens en faveur d’un candidat civil présidentiel unique pour faire face aux candidats de la Renaissance tunisienne aux élections présidentielles.

Dans un reportage connexe, le journal arabe basé à Londres a déclaré que des activistes de la société civile tunisienne avaient lancé un appel aux candidats de la famille démocratique pour se rassembler autour d'un candidat consensuel, ce qui permettrait une confrontation forte pour tous les concurrents et augmente les chances de gagner.

Récemment, nous avons tous pu rejoindre la campagne en appelant les candidats à l'élection présidentielle de la famille sociale-démocrate et du centre, à retirer leurs candidatures pour un candidat unique, afin de lui permettre de passer au second tour de cette élection, selon le même journal.

Le journal indique la nomination de six à sept personnalités de la famille sociale entraînerait une dispersion des votes et risquerait de ne pas permettre de passer au second tour que les candidats d'autres familles politiques, notamment islamiques ou populistes.

Ennahdha et les salafistes

Le journaliste et chercheur politique tunisien Wissam Hamdi a quant à lui déclaré que la relation entre Ennahdah et le salafisme avait été déclarée, en particulier dans la période qui a suivi la révolution tunisienne, soulignant que les salafistes étaient le réservoir d'Ennahdha à tout moment, comme ils le disent dans leurs références quand ils étaient adversaires.

Il a souligné que les salafistes n'étaient pas élus, mais travaillaient sur le terrain pour déformer les partis civils et les personnalités laïques, telles que le penseur

Yusuf Siddiq, le président feu Beji Caid Essebsi et le député de Bushra Belhaj Hamida.

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