Alliance des libéraux pour contrer le bloc Ennahda des Frères Musulmans
Le peuple tunisien est à la veille d'un nouveau mariage démocratique, par lequel il espère élire un Président remplissant les espoirs de tous les Tunisiens, où la Haute Commission électorale indépendante de la Tunisie organisera les élections le 15 septembre où 26 candidats sont en lice.
La liste définitive des candidats retenus dans l'ordre définitif retenu par la Commission est la suivante:
1. Mongi Rahoui
2. Mohamed Abbou
3. Abir Moussi
4. Nabil Karoui
5. Lotfi Mraïhi
6. Mahdi Jomaa
7. Hamadi Jebali
8. Hamma Hammami
9. Moncef Marzouki
10. Abdelkarim Zbidi
11. Mohsen Marzouk
12. Mohamed Seghaïer Nouri
13. Hachemi Hamdi
14. Abdelfattah Mourou
15. Amor Mansour
16. Youssef Chahed
17. Kais Saïed
18. Elyes Fakhfakh
19. Slim Riahi
20. Salma Elloumi
21. Saïd Aïdi
22. Safi Saïd
23. Neji Jalloul
24. Hatem Boulabiar
25. Abid Briki
26. Seifeddine Makhlouf
Eparpiller les voix
Pour tenter d'éviter la fragmentation des voix parmi les candidats appartenant au courant civil, les forces nationales tunisiennes ont commencé à se mettre d’accord sur l’éventualité d’un candidat unique pour faire face aux candidats des Frères musulmans, lors des prochaines élections, et espèrent que les chances d’Ennahda étaient réduites.
Les médias arabes font état des efforts déployés par les forces nationales tunisiennes pour regrouper les votes des Tunisiens en faveur d’un candidat civil présidentiel unique pour faire face aux candidats de la Renaissance tunisienne aux élections présidentielles.
Dans un reportage connexe, le journal arabe basé à Londres a déclaré que des activistes de la société civile tunisienne avaient lancé un appel aux candidats de la famille démocratique pour se rassembler autour d'un candidat consensuel, ce qui permettrait une confrontation forte pour tous les concurrents et augmente les chances de gagner.
Récemment, nous avons tous pu rejoindre la campagne en appelant les candidats à l'élection présidentielle de la famille sociale-démocrate et du centre, à retirer leurs candidatures pour un candidat unique, afin de lui permettre de passer au second tour de cette élection, selon le même journal.
Le journal indique la nomination de six à sept personnalités de la famille sociale entraînerait une dispersion des votes et risquerait de ne pas permettre de passer au second tour que les candidats d'autres familles politiques, notamment islamiques ou populistes.
Ennahdha et les salafistes
Le journaliste et chercheur politique tunisien Wissam Hamdi a quant à lui déclaré que la relation entre Ennahdah et le salafisme avait été déclarée, en particulier dans la période qui a suivi la révolution tunisienne, soulignant que les salafistes étaient le réservoir d'Ennahdha à tout moment, comme ils le disent dans leurs références quand ils étaient adversaires.
Il a souligné que les salafistes n'étaient pas élus, mais travaillaient sur le terrain pour déformer les partis civils et les personnalités laïques, telles que le penseur
Yusuf Siddiq, le président feu Beji Caid Essebsi et le député de Bushra Belhaj Hamida.