Des activistes de Boko Haram ont été tués et plusieurs autres blessés ont pris la fuite suite à un raid contre leur camp lancé par les forces de sécurité nigérianes dans l'Etat de Borno (nord-est), a déclaré lundi l'armée nigériane.
Ce raid a eu lieu dimanche dans le village de Gworege, situé dans le secteur de Dikwa, a déclaré le colonel Sagir Musa, porte-parole de l'armée, dans un communiqué dont Xinhua a obtenu copie à Abuja.
L'armée nigériane qui n'a pas précisé dans le communiqué le bilan des activistes tués, a affirmé que ceux-ci ont essuyé un coup dur, du fait que les troupes ont détruit leur camp après avoir reçu des informations crédibles auprès d'habitants locaux portant sur la présence d'éléments du groupe terroriste dans ce village.
L'opération militaire a été menée avec la collaboration d'une milice pro-gouvernementale, la Force opérationnelle conjointe civile, de groupes d'autodéfense locaux et de chasseurs, ajoute le communiqué.
"Aucun soldat n'a été tué, blessé ou n'est porté disparu dans l'opération alors que les activistes ont subi des tirs nourris des troupes", poursuit le texte.
La région du nord-est du Nigeria a été déstabilisée depuis plus d'une décennie par Boko Haram, qui avait enlevé en 2014 des centaines d'écolières. Le groupe est connu pour son plan de maintenir un califat virtuel dans le pays africain le plus peuplé.