Publié par CEMO Centre - Paris
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De retour de Syrie, une eurodéputée RN trouve « Paris plus dangereux que Damas »

mercredi 04/septembre/2019 - 12:10
La Reference
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Elue eurodéputée au printemps dernier sous l’étiquette Rassemblement national, Virginie Joron a escorté, la semaine dernière, ses camarades RN Nicolas Bay et Thierry Mariani. Ce dernier a d’ailleurs partagé sur Twitter une séquence vidéo montrant Bachar al-Assad recevant la délégation française à l’occasion de la 61e Foire internationale de Damas.

De retour en France, Virginie Joron s’est à son tour fendue d’un tweet, lundi midi en atterrissant à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Assistant à une évacuation de l’aérogare pour alerte à la bombe, elle a alors ironisé, déclarant que Paris était plus dangereux que Damas. Pour rappel, plus de 370 000 personnes ont été tuées et des millions d’autres déplacées depuis le début de la guerre en Syrie.

Contactée par le Huffington Post après ces propos, l’élue persiste et signe :

« Hors du protocole, nous avions des moments de quartier libre. J’en ai profité pour me balader la nuit, à 2 heures du matin, dans le vieux Damas. Eh bien, je ne me suis jamais sentie en insécurité. »

La capitale syrienne a néanmoins conservé « beaucoup de cicatrices de la guerre », admet-elle. Une guerre toujours en cours… d’autant qu’au début du mois d’août, les soldats du président Bachar al-Assad ont lancé une offensive au sol dans la région, reprenant plusieurs localités d’importance aux djihadistes et aux insurgés. Plus tôt dans l’été, d’intenses bombardements par les aviations russe et syrienne ont également visé ces localités.

Excepté ces initiatives du RN, Paris demande, plus généralement, une solution politique sur la base d’une résolution de l’ONU.

Ce n’est pas l’avis de Thierry Mariani, qui, invité lundi soir de BFMTV, a réitéré sa position :

Pendant ce voyage en Syrie, il avait lui aussi suscité un tollé en publiant la photo d’une bouteille de côtes-du-rhône bue en terrasse à Sednaya. La grande reporter de France-Inter, Claude Guibal, lui avait alors vertement rétorqué :

                
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