Villeurbanne: Dupont-Aignan dénonce la "guerre déclarée" par un "islamisme fondamentaliste"
Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a dénoncé dimanche la "guerre déclarée à notre civilisation" par "un islamisme fondamentaliste", un "nouveau fascisme vert", après l'attaque de Villeurbanne.
L'ancien allié de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle 2017, qui faisait sa rentrée politique dans son fief de Yerres (Essonne), estime qu'un "islamisme fondamentaliste, militant, a déclaré la guerre à notre civilisation et utilise notre laxisme migratoire et notre faillite de l'État régalien pour s'introduire dans notre pays et assassiner nos concitoyens".
"C'est ça la réalité mais on n'a pas le droit de le dire", s'est-il indigné dans son discours de clôture des universités d'été de son mouvement politique.
Selon lui, "l'ensemble des attentats depuis des années dans notre pays, des attaques, des égorgements, sont toujours le fait des mêmes spécimens, c'est ça la réalité!"
Ironisant, sous les rires des militants, sur les appels à ne pas faire d'amalgame, il a ajouté: "Il se trimbale avec un couteau de 30 centimètres, il vient assassiner nos concitoyens parce qu'ils sont différents, c'est un nouveau fascisme", qu'il a qualifié ensuite de "fascisme vert".
Les enquêteurs tentent dimanche de faire la lumière sur les raisons qui ont poussé un Afghan de 33 ans à semer la terreur à l'arme blanche samedi près d'une station de métro dans l'agglomération lyonnaise, faisant un mort et huit blessés.
Sur la question migratoire, comme sur d'autres sujets, "le problème de fond d'Emmanuel Macron, c'est qu'il fait semblant de traiter les problèmes et qu'en vérité il ne les traite pas puisqu'il continue le même modèle", a critiqué le député de l'Essonne, le traitant d'"illusionniste".
Nicolas Dupont-Aignan a rappelé les "mesures simples" qu'il propose de faire adopter par référendum sur ce sujet : le contrôle des frontières nationales, une immigration choisie par quota de profession et de pays, la suppression des aides sociales tant qu'un nouvel arrivant n'a pas travaillé cinq ans en France pour financer le système social, l'expulsion de tous les délinquants étrangers au terme de leur peine de prison, l’interdiction du financement des cultes par l'étranger et la "libération des femmes" par le bannissement du port du voile à l’hôpital, à l’université et dans l'entreprise.