Les immigrés africains, carburant des Houthis pour attiser le feu au Yémen
vendredi 16/août/2019 - 12:44
Mohamed El-Aref"J'ai quitté mon pays en 2015, après la guerre, jai quitté pour fuir les problèmes, à la recherche de meilleures conditions de vie et de sécurité, mais je suis arrivé ici où les conditions des Yéménites sont difficiles. Je suis là sans travail, ni aides et je n'ai pas de moyens pour retourner, et c'est le cas de beaucoup de personnes..." Voilà comment relate son histoire l'immigré africain Mohamed El-Zoubéidi.Les immigrés africains déferlent sur le Yémen, certains se noient en mer, et d'autres y arrivent après avoir vécu les affres du déplacement.D'après un rapport, les vagues de déplacés en provenance de la Corne de l'Afrique vers le Yémen sont en réalité très anciennes, mais dernièrement elles ont suscité beaucoup de polémiques autour de l'éventualité de leur exploitation dans le conflit en cours dans le pays depuis cinq ans.Et la scène africaine qui connaît des conflits armés, le terrorisme, l'absence de sécurité et le fait que les régimes manquent de langue de communication avec leurs concitoyens, constitue un grand facteur qui pousse les Africains à immigrer.Des sources internationales d'information avaient révélé, ce mois-ci, que la base militaire turque à Mogadiscio supervise le trafic de migrants africains depuis la Somalie et un certain nombre de pays d'Afrique vers le Yémen.Les mêmes sources ont indiqué que des dirigeants fréristes (Frères musulmans) au Yémen et des responsables turcs traitent avec des représentants de l'Organisation internationale pour les migrations dans le seul but d'exercer le commerce illicite de trafic de migrants africains vers le Yémen, et ce de manière légale au nom de cette Organisation internationale pour les migrations et à travers la base militaire turque en Somalie.