Publié par CEMO Centre - Paris
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Sarkozy, la Libye et le financement de la campagne présidentielle 2007 : tout comprendre à l’affaire

vendredi 02/août/2019 - 03:20
La Reference
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Brice Hortefeux a échappé à une mise en examen dans ce dossier, au contraire de Claude Guéant et de Nicolas Sarkozy. Les Décodeurs reviennent sur les protagonistes et les épisodes de cette « affaire libyenne ».

Trois semaines après avoir été entendu par les magistrats instructeurs et placé sous le statut de témoin assisté, l’ancien ministre de l’intérieur Brice Hortefeux n’a finalement pas été mis en examen, ce jeudi 1er août 2019, dans le cadre de l’enquête sur un éventuel financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par le régime libyen de Mouammar Kadhafi en 2007.

Une enquête a été ouverte en France à partir de centaines de documents et témoignages. Les soupçons s’accumulent autour du « système Sarkozy », comme l’a révélé Le Monde en 2016.

Nous avons tenté d’identifier les principaux protagonistes et épisodes de cette « affaire libyenne » où s’entremêlent des intérêts politiques, économiques et diplomatiques. Ce visuel tient compte des zones d’ombre et incertitudes d’une enquête encore en cours.

Les principaux acteurs de l'affaire Sarkozy - Kadhafi

CLAN FRANÇAIS  Nicolas Sarkozy INTERMÉDIAIRES Ziad Takieddine Alexandre Djouhri CLAN LIBYEN Mouammar Kadhafi

Comment ces personnages sont-ils connectés ? Quels rôles jouaient-ils ? Nous avons tenté d'établir une chronologie des principaux événements de l'affaire à partir des éléments publiés jusqu'à ce jour, en précisant les incertitudes et les zones d'ombre qui persistent.

La Libye isolée sur la scène internationale

Accusé de financer le terrorisme international (LockerbieRome et VienneDC10 d'UTA...), le régime de Mouammar Kadhafi est frappé d'embargo par les Etats-Unis en 1986 puis par les Nations unies en 1992 sur les ventes d'armes et les liaisons aériennes. En 1999, Abdallah Senoussi, chef des services secrets libyens, et cinq de ses collaborateurs sont condamnés par contumace en France pour l'attentat du DC10.

Après des preuves de bonne volonté (démantèlement de ses armes de destruction massive, indemnisation des victimes de terrorisme, coopération après le 11 septembre 2001…), les dernières sanctions sont levées à la fin de 2004.

Mais la Libye reste critiquée par l'Occident, notamment pour la torture d'infirmières bulgares emprisonnées depuis 1999. Tout en poursuivant sa politique intérieure autoritaire, Mouammar Kadhafi cherche à renouer des relations diplomatiques et commerciales avec ces pays.

           

 


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