Publié par CEMO Centre - Paris
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Soudan. Un général arrêté après le coup d’État déjoué le 11 juillet

jeudi 25/juillet/2019 - 12:26
La Reference
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Un général impliqué dans une tentative de coup d’État au Soudan le 11 juillet dernier a été arrêté, ont rapporté les autorités du pays ce mercredi 24 juillet.

Les militaires au pouvoir au Soudan ont annoncé ce mercredi 24 juillet avoir arrêté un général, plusieurs membres du puissant Service national de renseignement et de sécurité (NISS) ainsi que des dirigeants politiques pour avoir fomenté un « coup d’État » déjoué le 11 juillet.

12 officiers avaient été arrêtés

Le général Hachim Abdel Mottalib, chef d’état-major des armées, plusieurs agents du NISS, des dirigeants de mouvements islamistes et du Parti du Congrès national de l’ex-président Omar el-Béchir, ont été arrêtés, ont indiqué les militaires dans un communiqué cité par l’agence de presse officielle SUNA.

Le 11 juillet, une « tentative de coup d’État » a été déjouée au Soudan, avait annoncé le même jour le Conseil militaire. Cette instance, au pouvoir après un coup d’État le 11 avril ayant mené à la chute de Omar el-Béchir, avait alors précisé que 12 officiers, dont cinq à la retraite, avaient été arrêtés.

Une période de transition au Soudan

Ce mercredi, les militaires ont indiqué que les détenus seront interrogés et présentés devant la justice pour avoir « aidé le retour au pouvoir de l’ancien régime du Parti du Congrès national », selon le communiqué cité par SUNA. Nouvellement nommé chef d’état-major des armées, le général Mohamed Othman al-Hussein a confirmé ces arrestations lors d’une allocution à la télévision d’État.

L’échec du « coup d’État » le 11 juillet était intervenu alors qu’une rencontre entre des représentants du Conseil militaire et des meneurs de la contestation se tenait à Khartoum, pour finaliser les termes d’un accord sur la transition.

Le 17 juillet, une « déclaration politique » a été conclue entre les deux camps, entérinant le principe d’un partage du pouvoir pendant la future période de transition. Elle prévoit la création d’un « conseil souverain », instance chargée de gérer la transition politique du pays, fixée d’une durée de trois ans.            
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