L’Iran poursuit ses activités terroristes en Europe
Un rapport annuel de la sécurité intérieure allemande révèle que les services de renseignements de Téhéran continuent à poursuivre les opposants et à les surveiller.
Le rapport paru jeudi affirme aussi que ces services interrogent les Iraniens de retour en Iran pour raisons familiales ou professionnelles pour obtenir des informations sur les opposants à l’étranger.
Il indique aussi que la Faylaq Al-Quds (Légion de Jérusalem), qui est chargée des opérations extérieures de la Garde révolutionnaire iranienne, est impliquée dans des activités de renseignements en Allemagne, comprenant la surveillance des opposants et la collecte d’informations sur des installations et des objectifs précis.
Le rapport aborde aussi l’arrestation du diplomate iranien Assad Allah Assadi qui travaillait à l’ambassade d’Iran à Vienne, et est jugé actuellement en Belgique pour avoir livré une bombe à deux Iraniens qui avaient l’intention de la faire
exploser lors d’une conférence annuelle des « Mudjahidines Khalq » à proximité de Paris le 30 juin 2018.
Le rapport aborde aussi les attaques cybernétiques des renseignements iraniens dirigées contre les institutions de recherche et les universités d’Allemagne depuis 2018, par le biais d’une société iranienne du nom d’organisation Mabna, que les Etats-Unis ont inscrite sur leur liste d’organisations soumises à sanctions, du fait de ses attaques cybernétiques perpétrées contre plus de 300 universités dans le monde.
Pour sa part, le spécialiste de l’Iran Mohammad Alaaeddine affirme que le régime iranien ne cesse pas ses activités d’espionnage et d’assassinat des opposants car il craint tout mouvement d’opposition qui risque de nuire à sa légitimité. Et d’ajouter que la guerre cybernétique et l’espionnage sont les activités des agents iraniens qui exploitent la difficulté de prouver l’origine de ces actes ou de fournir des preuves juridiques du lien de l’Iran avec ces attaques.