Publié par CEMO Centre - Paris
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Les convoitises d’Erdogan en Libye: les raisons pour lesquelles la Turquie soutient les milices du gouvernement d’entente en Libye

samedi 20/juillet/2019 - 01:41
La Reference
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Le président turc Recep Tayyip Erdogan tente de suivre une nouvelle politique étrangère, pour étendre l’influence d’Ankara aux pays de l’est de la Méditerranée et obtenir des gains stratégiques et économiques, en s’appuyant sur les groupes de l’islam politique.

Il y a quelques jours, la commission de la défense et de la sécurité nationale au Parlement libyen a condamné l’intervention turco-qatarie dans les affaires internes libyennes, affirmant que le Qatar et la Turquie soutenaient le terrorisme par l’argent et les armes pour que le chaos et l’instabilité continuent de régner dans le pays.

De son côté, l’agence Bloomberg a indiqué dans un rapport que la Turquie visait par son intervention divers avantages, à commencer par le pétrole et le gaz, ainsi que l’obtention de contrats de reconstruction d’une valeur de 18 milliards de dollars.

Quant à Mohammad Hamed, spécialiste des relations internationales, il a affirmé que la Turquie voulait rivaliser avec la France et l’Italie pour étendre son influence en Libye, et qu’elle s’opposait à l’Egypte et aux Emirats, car ils aidaient l’armée nationale libyenne sous la direction du Khalifa Haftar dans ses combats contre le terrorisme.

Il a révélé que la Turquie voulait répéter en Libye ce qui s’était passé en Syrie, en cherchant à susciter des négociations pour une partition de la Libye, dans lesquelles elle jouerait un rôle, indiquant qu’elle considérait la Libye comme un terrain d’entraînements militaires, et voulait faire de Tripoli une forteresse face à la progression de l’armée libyenne, et que c’est pourquoi elle fournissait aux milices d’As-Sarraj des drones et toutes sortes d’armes lourdes.

Il a ajouté que le conseiller d’Erdogan en politique étrangères Yassin Aqtaï avait répété que les groupes religieux étaient l’un des outils de la Turquie pour améliorer son image et prétendre qu’elle était la première à défendre tout ce qui était musulman.

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