L’Egypte avance sur la voie de la réforme économique
Le ministre des Finances, Mohamed Maait, a déclaré que le recul du taux d’inflation à son plus bas niveau depuis plus de trois ans, enregistrant un taux de 9,4% en juillet 2019, contre 30% en juillet 2017 et l’obtention par l’Egypte de la 3e place mondiale sur la liste du magazine périodique “The Economist” confirmaient que l’Egypte, grâce à sa direction sage, avançait résolument sur la voie de la réforme économique à travers un programme ambitieux et global contribuant à réaliser le développement durable, de manière à répondre aux ambitions du peuple égyptien.
“L’économie égyptienne a enregistré, au cours du dernier exercice financier, le taux de croissance le plus élevé depuis des années pour devenir l’un des taux de croissance les plus élevés au monde” a dit M. Maait dans un communiqué publié ce jeudi, ajoutant que l’objectif du nouveau budget était de dépasser 6%.
Et le ministre des finances d’ajouter que la structure de la croissance s’était améliorée et que la contribution des investissements privés et gouvernementaux avait atteint 45%, suivie de celle des exportations (34%).
Le ministre a souligné la réussite de l’Égypte au cours de l’exercice 2018/2019 à renforcer la stabilité macro-économique contre les risques, améliorer les situations financières publiques, réaliser des taux de croissance globale et réduire de manière durable la dette.
“L’Egypte a pu rétablir la confiance des investisseurs, créer plus d’emplois à la lumière des avantages d’investissement qui l’ont rendu parmi les pays qui jouissent d’un climat d’investissement attractif en Afrique, d’après les opportunités prometteuses dans les méga-projets nationaux en cours d’exécution”, a martelé le ministre des Finances.
M. Maait a précisé que l’amélioration de la situation économique en Egypte était le résultat des grandes réformes adoptées durant les quatre dernières années. “Ces réformes ont remis l’économie sur la bonne voie et rétabli la confiance des institutions financières mondiales et des agences de notation internationales”, a poursuivi le ministre des finances.
Le ministre des Finances a fait état de l’amélioration de la valeur de la livre égyptienne face aux devises étrangères, de la hausse des réserves en devises, de la réalisation d’un excédent primaire de 2%, de la baisse du déficit à 8,2% du PIB et de celui de la balance commerciale et de la réduction du taux de chômage pour enregistrer 8,9% en décembre dernier.
