Le Sommet des vingt: entre consensus international et défis successifs
Le Sommet des vingt (G20) accueilli par la ville d’Osaka au Japon s’est achevé après deux jours de travaux. Les participants se sont penchés sur les questions de commerce international, d’environnement, d’investissement et d’énergie, ainsi que sur les moyens de renforcer la coopération entre les marchés émergents et les pays en développement. Ils se sont mis d’accord sur une déclaration finale à propos de questions qui faisaient l’objet de divergences.
Ainsi, dans le domaine du changement climatique, à l’exception du président des Etats-Unis, les participants ont apporté leur soutien à l’accord de Paris en s’engageant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Concernant le protectionnisme commercial, les chefs d’Etat se sont engagés en faveur de la liberté du commerce et de la non-discrimination. C’est ainsi que Trump a exprimé son désir de ne pas imposer de droits de douane supplémentaires à la Chine, sans pour autant revenir sur ceux déjà imposés, en permettant aux sociétés américaines de traiter avec la société Huawei soumise à plusieurs restrictions du fait des craintes des Etats-Unis relatives à leur sécurité nationale.
Concernant l’Iran, Trump a exprimé le désir de son pays de ne pas recourir à la solution militaire.
Cependant, l’absence persistante de volonté politique de respecter les engagements pris entravera le processus de coopération des parties pour résoudre efficacement les conflits et crises internationales.
Ainsi, le président américain continue de faire preuve de manque de clarté dans ses positions vis-à-vis des questions internationales, en suivant la méthode des « deals ».
En outre, l’Europe doit affronter les défis de la montée de l’extrême-droite et des courants populistes refusant les politiques d’intégration européenne, outre l’incapacité de la Grande-Bretagne de décider de son avenir au sein de l’Union, ce qui a conduit à des divergences sur la gestion des dossiers de l’émigration et du changement climatique.