Les Kurdes de Syrie prêts à juger les djihadistes français
Les dirigeants du Rojava, dans le nord-est
syrien, sont disposés à prendre en charge et à judiciariser les combattants
étrangers en échange d’une assistance juridique et d’une aide financière.
C’est sous un chapiteau de
marbre encerclé de champs brûlés de la région de Hassaké, sécurisé par de
nombreuses forces spéciales, que s’est ouverte la première conférence sur le
terrorisme du Kurdistan syrien. Après la récente
défaite du califat territorial de Daech,
celle-ci a regroupé une centaine d’acteurs et de spécialistes internationaux. Alors que
la situation sécuritaire se dégrade dans le nord-est de la Syrie (Rojava), qui détient dans ses prisons les djihadistes français, le président
du CAT (Centre d’analyse du terrorisme), Jean-Charles Brisard, a décidé de s’y
rendre pour mieux appréhender les grandes difficultés rencontrées dans la
gestion de l’après-bataille de Baghouz, où était
retranché le dernier carré des combattants de l’État islamique.
«Les Kurdes syriens sont
confrontés à une menace existentielle. Ils ont apporté une contribution
essentielle contre Daech et ont été efficaces pour la capture des djihadistes
français.