Au Congrès Américain, des relations directes entre islamistes et lobbies terroristes
Introduction
Les islamistes ont eu, au
cours des trois dernières années, des relations avec des éléments terroristes
qui se réunissaient avec des députés du Congrès américain. A chaque printemps,
et depuis 2015, le Conseil américain des organisations islamiques (USCMO)-
c'est une coalition des organisations islamiques nationales et locales- a eu
l'habitude d'abriter une activité annuelle sous le titre : "Journée de la
Da'awa islamique" au Congrès. L'événement se tenait dans la salle des
festivités du centre des visiteurs au bâtiment du Capitole. Des jours durant,
de nombreux islamistes de toutes les régions des Etats-Unis, visitaient les
bureaux du Congrès américain pour exercer une certaine pression afin de
réaliser leur agenda nationale et internationale. Le dernier événement du genre
devait avoir lieu les 7 et 8 mai 2018.
Un événement annuel
remarquable où tous les efforts sont mobilisés pour la pression. Au cours de
cette Journée de 2017, abritée par le USCMO et le Conseil des relations
américaines islamiques (CAIR), les organisations nationales et régionales se
sont entretenues avec les membres des communautés islamiques et leurs
représentants élus au Congrès. Le CAIR a révélé que 400 délégués représentants
30 communes se sont rencontrés avec environ 230 responsables élus au Congrès.
Parmi les délégués à
"La Journée de la Da'awa" de 2017, figuraient plusieurs dirigeants
des Frères musulmans, qui étaient étroitement et directement liés aux
islamistes adoptant la doctrine de la violence. La Direction du Conseil
américain des organisations islamiques a dans ses rangs, une personnalité
accusée par le gouvernement américain, d'avoir financé le terrorisme exercé par
Al-Qaïda et les Talibans.
Les Frères musulmans ont
vite déterminé leurs objectifs aux Etats-Unis, dans un document publié en 1991,
et intitulé : "Le Mémorandum explicatif". Ils y ont fixé les cibles
stratégiques des Frères musulmans en Amérique du Nord. Les procureurs fédéraux
ont présenté ledit document comme preuve, lors du procès de financement de l'Institution
des Terres Saintes (HLF) en 2088. Ce fut le plus grand procès de financement du
terrorisme dans l'Histoire des Etats-Unis. Le document expliquait ce que les
Frères appelaient "L'opération du djihad civilisationnel". Il s'agit,
d'après eux, de détruire la civilisation occidentale de l'intérieur et de la
complètement saper.
"La Journée de la
da'awa islamique" organisée par les Frères musulmans au Capitole, fait
donc partie de cet effort, puisque les islamistes cherchent à exercer leur
influence au sein du Congrès, afin de faire ancrer leur agenda globaliste. Ils
ont en fait réalisé un certain succès : la direction du Conseil américain des
organisations islamiques s'est forgé comme mission, l'effort d'améliorer les
relations entre l'ancien secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, le Qatar
et le groupe des Frères musulmans. C'est pour cette raison que nous pouvons
dire que les Etats-Unis ont échoué à saisir ce que nos alliés du Moyen-Orient
savent : Les Frères musulmans constituent un grand risque.
Le USCMO a été fondé en
2014, d'après ce que cite-t-on sur Internet. Il a été fondé par huit
organisations islamiques américaines :
- Musulmans américains
pour la Palestine (AMP)
- Le Conseil des
relations américaines islamiques (CAIR)
- La Chaîne islamique en Amérique
du Nord (ICNA)
- L'Alliance des
musulmans de l'Amérique du Nord (MANA)
- L'Association des
musulmans américains (MAS)
- Le Fonds américain
légal pour les musulmans (MLFA)
- La Mosquée
"Al-Ataa"
Les procureurs fédéraux
ont qualifié une de ces organisations- précisément le CAIR- d'être une
institution "conspiratrice et peu coopérative". Cela lors de
l'enquête menée autour du procès de financement du terrorisme de l'Institution
de la Terre Sainte, et ce, à cause de sa relation étroite avec le Comité
palestinien relevant des Frères musulmans, fondé en 1988 pour appuyer
l'organisation terroriste du Hamas. C'est à ce moment, que l'ICNA a effectué
des contacts avec les organisations terroristes de l'Asie du Sud. L'Association
des musulmans américains pour la Palestine - connue pour sa grande propagation
- est considérée comme une partie du réseau du Hamas aux Etats-Unis.
Par conséquent, nous ne
serons donc pas surpris de saisir que les responsables et les délégués du
Conseil américain des organisations islamiques, et qui participent à "La
Journée de la Da'awa islamique" au Capitole, sont des activistes
islamistes ayant des liens étroits avec l'extrémisme et le terrorisme.
Les personnalités les
plus dangereuses au Conseil américain des organisations islamiques
Ossama Gamal
Ossama Gamal est le
secrétaire général du Conseil américain des organisations islamiques. Il est
également, le directeur de l'Associaion des musulmans américains et est
responsable de la filiale des affaires publiques et de la participation civile
à l'Association. C'est là, un éminent groupe islamique américain, qui sert de
"couverture" au groupe des Frères musulmans, comme précise le
Tribunal américain.
Gamal est également
considéré comme président adjoint de l'Institution de la mosquée de la province
de "Prejefoy" à Elenoy. Cette institution a eu une longue histoire de
communications et de contacts avec le terrorisme. Dans la moitié des années 80,
et d'après le journal "Chicago Tribune", Abdallah Azzam, le
professeur parrain d'Ossama Ben Laden, a visité ladite mosquée, et a réussi à
recruter trois hommes pour le combat en Afghanistan contre l'Union
Soviétique. En 2003, Gamal a réussi à collecter 50 000 dollars des fidèles de
l'Association de la Mosquée, en faveur de l'activiste terroriste Sami
Al-Eryane, représentant de l'Amérique du Nord au Mouvement palestinien du
Djihad islamique.
Dès lors, l'Institution
de la Mosquée a toujours accueilli des activistes terroristes. En octobre 2012,
ladite Institution a accueilli une délégation officielle comprenant les
activistes du groupe des Frères musulmans et les dirigeants de la Jamaa
Islamiya - filiale libanaise des Frères musulmans. Raafat Fahd Mora, éminent
expert libanais dans les questions des Frères musulmans, cite que la Jamaa Islamiya
a remarquablement participé et étroitement coopéré avec le parrain contemporain
de la doctrine djihadiste, Abdallah Azzam, qui est également un des membres
fondateurs d'Al-Qaïda. Et à la fin des années 70, on a su que Azzam avait formé
les jeunes au djihad, en coopération avec la Jamaa Islamiya. Récemment encore,
les dirigeants de cette dernière étaient en contact direct avec le mouvement
Hamas et la Garde révolutionnaire iranienne.
La délégation présidée
par Ossama Gamal, ayant visité l'Institution de la Mosquée, comprenait donc le
président du Bureau de la Jamaa Islamiya au Liban, Azzam Ayoubi et le
représentant de la Jamaa Islamiya au Parlement libanais, Emad Al-Hout.
Ce dernier cite sur son
compte officiel Internet, qu'il accompagnait Ossama Gamal et Azzam Ayoub pour
la rencontre de l'imam de la mosquée, Kifah Mostafa, alias également
"Kifah Al-Moribi". Mostafa a été démis de ses fonctions, à la police
d'Elenoy, après que les forces de sécurité aient trouvé une vidéo qui le
montrait en scandant des paroles à connotation terroriste et où l'on voyait des
enfants qui portaient des armes.
Le Journal libanais
"Al-Safir" (L'Ambassadeur) a publié un rapport sur la visite de la
Jamaa Islamiya aux Etats-Unis. L'article était intitulé : "La Jamaa
Islamiya aux Etats-Unis : Stratégie changée face à l'Amérique". Le journal
souligne que les deux dirigeants de la Jamaa avaient eu une rencontre avec les
dirigeants des Frères musulmans à Chicago et Melouwaki", et avaient pris
part à la Conférence internationale à New Jersey sous le titre : "Les
enjeux de l'action islamique aux Etats-Unis".
Gamal et Ayoubi sont
étroitement liés au régime islamique de Turquie. En 2014, les deux ont
participé à la Conférence du Parti "La Justice et le Développement (AKP),
présidée par le président turc Recep Erdogan.
Les représentants de la
Jamaa Islamiya n'étaient pas les seuls extrémistes invités à l'Institution de
la Mosquée. Au cours des années 2012 et 2013, l'Institution de la Mosquée Amgad
Qorcha - un Jordanien emprisonné en Jordanie en 2016 - pour faire la propagande
du djihad. Dans le discours qu'il a prononcé, Qorcha a souligné que certains
dirigeants de Daech pourraient être des hommes respectables et qu'il serait
fautif celui qui les accuserait tous sans fondement.
Il a insinué que la
Direction de Daech pourrait être liée aux Etats-Unis et à Israël, en disant :
"Pour la plupart du temps, il existerait peut-être, certains dirigeants de
partis, ou de groupes, qui ont des contacts avec les services de renseignement
et les services secrets américains (CIA) ou le Mossad israélien, et qu'ils
utilisent dans le cadre d'un très grand plan, alors que 90% d'entre eux, ne
savent rien de ces contacts".
En dépit de ces contacts
douteux et extrémistes, Gamal a la possibilité, avec le Conseil américain des
organisations islamiques, de parvenir aux hauts responsables gouvernementaux.
En août 2017, Gamal a fait publier un article sur Ilaf, sur son compte
personnel Twitter. Il s'y octroie la faveur "d'avoir ancré et renforcé la
relation" entre Rex Tillerson, le Qatar et les Frères musulmans.
L'article cite également
que le USCMO et le CAIR, ainsi que l'Institution des musulmans américains pour
la Palestine, avaient eu des rencontres avec les hauts responsables au
Secrétariat d'Etat. Un des membres de cette délégation, qui a requis
l'anonymat, souligne "qu'ils étaient en contact continu avec le
Secrétariat d'Etat, en ce qui concerne les dossiers qui préoccupent la
communauté musulmane aux Etats-Unis".
Mazen Mokhtar, un des pro
du courant islamique, originaire d'Egypte, et membre du conseil
d'administration du USCMO, et également directeur exécutif de l'Institution des
musulmans américains, il est alors considéré comme un des acteurs ayant
organisé l'événement annuel "La Journée de la Da'awa islamique" qui
vise à exercer une pression sur le siège du Congrès, le Capitole.
Mokhtar a été
accusé d'avoir collecté des dons pour Al-Qaïda et les Talibans, en août 2004,
et le gouvernement américain l'a accusé d'avoir dirigé le site : www.minna.com, qui n'était que le
mirroir du site : www.azzam.com (qui publiait les
articles de Azzam). Le site collectait des fonds et recrutaient des combattants
en faveur des Talibans, de la Tchétchénie et d'Al-Qaïda.
Dans le mandat d'arrêt du
terroriste suspect, Papar Ahmed, qui gérait le site "azzam.com" il est mentionné
qu'il travaillait et conspirait avec l'opérateur américain "www.minna.com" pour collecter des
fonds pour le compte des groupes terroristes et pour avoir publié des
renseignements autour de la façon de faire les dons.
Mokhtar a été arrêté en
2007 et a été accusé dans 27 procès de fraude fiscale, considérés par certains
analystes qu'ils ont été utilisés comme point d'élan pour davantage
d'accusations de terrorisme. Toutes ces accusations avaient été rejetées par
l'avocat Chris Christie en 2008, sans présenter aucune explication.
Mokhtar continue, jusqu'à
nos jours, à collecter les dons en faveur de l'Organisation islamique du
Secours aux Etats-Unis (IRUSA), qui est en lien avec des groupes travaillant
pour le compte du Hamas. En 2014, les Emirats Arabes Unis ont classé, comme
organisations terroristes, l'Institution des musulmans américains et
l'Organisation islamique du Secours.
Le groupe des Frères
musulmans- lié au terrorisme- a été invité à l'événement du Conseil américain
des organisations islamiques, pour faire des pressions sur le Congrès.
Le 2 mai 2017, une
organisation des Frères musulmans, appelée "Egyptiens américains pour la
liberté et la Justice (EAFAJ)" était parmi les groupes ayant exercé des
pressions sur le congrès lors de La Journée de la Da'awa.
La EAFAJ a publié un
article sur sa page Facebook, dans lequel, ladite organisation a déclaré
qu'elle tiendrait des réunions avec les membres du Congrès pour faire publier
un rapport susceptible - d'après ses membres - de "dévoiler les crimes du
régime militaire égyptien actuel contre son peuple".
D'après ce que le journal
égyptien "Al Yom 7" a publié, ce rapport a fait allusion à "des
membres d'une cellule terroriste du village "Arab Charkas", qui
seraient victimes du régime égyptien".
Cet article est un
exemple flagrant sur l'ambiguïté qu'adopte l'organisation EAFAJ, puisque ses
membres déploient des efforts pour invoquer les valeurs libérales et démocratiques
quand ils contactent les politiciens occidentaux, mais sur le plan personnel,
ils portent dans leurs têtes, les graines du discours radical pro-terrorisme.
Lors par exemple, de
l'événement de l'organisation EAFAJ, en novembre 2016, l'imam radical, Mohamed
Al-Berr, a annoncé que l’Egyptien Abdel Fattah Al-Sissi, "devrait être
décapité". Al-Berr a fièrement souligné, à plusieurs reprises, qu'il est
le frère du djihadiste des Frères musulmans et du mufti de la Confrérie, Abdel
Rahmane Al-Berr, emprisonné actuellement en Egypte après avoir été accusé dans
plusieurs actes terroristes.
La délégation de l'EAFAJ
(Egyptiens américains pour la liberté et la justice) prenant part à la Journée
de la Da'awa en 2017, a regroupé des activistes connus pour être des membres du
groupe des Frères musulmans. Ci-suit, quelques pages personnelles Facebook pour
les plus dangereuses personnalités de l'EAFAJ :
Hani El-Kadi
Lien de sa page Facebook
: /https://www.facebook.com/elkadihani
Hani El-Kadi est le
président de l'organisation des Egyptiens américains pour la liberté et la
Justice. Originaire d'Egypte, il vit à présent à New Jersey. Il a présidé la
délégation de l'EAFAJ, lors de sa visite au Congrès pour prendre part à la
Journée de la da'awa islamique au Capitole en 2017. Il est connu dans les
médias arabes sous le nom de "commandant des Frères musulmans aux
Etats-Unis".
Il publiait souvent sur
sa page Facebook, des discours visant les membres des Frères, comme s'il était
le commandant du groupe. Dans une de ces publications, El-Kadi écrit :
Chers jeunes Frères
musulmans,
Un des moyens les plus
dangereux de notre ennemi conspirateur, est de combattre la da'awa islamique,
en essayant de la saper de l'intérieur. Le meilleur moyen de ces coups est donc
de semer la zizanie et d'omettre la confiance entre le soldat et son dirigeant.
Lorsque la confiance sera perdue, le sens de l'obédience sera secoué chez les
soldats. Et lorsque l'obédience est perdue, le commandement n'aurait plus raison
d'être, ce qui pourrait facilement gommer le groupe. C'est pour cette raison
que j'appelle mes frères de faire attention et de prendre leur garde quant à
ces murmures diaboliques et ne jamais penser à résister contre le commandement
ni non plus à dénoncer ses décisions. C'est là le moyen qu'utilise le diable
pour dissocier les rangs, soit-on consicent ou non. De pareils gens se
demanderont : le conseil n'est-il pas une question religieuse? Je répondrai :
Oui, mais avec des conditions.
En février 2015, El-Kadi
a publié un communiqué sur sa page pour consolider le mouvement de la
résistance populaire (PRM) qui a perpétré de nombreux attentats terroristes et
assassinats contre des policiers en Egypte.
El-Kadi publie, également
de façon routinière, de la propagande djihadiste et anti-sémite, ainsi que des
discours et des textes littéraires terroristes écrits par des islamistes. A
titre d'exemple, en octibre 2017, citant le fondateur du groupe des Frères
musulmans, Hassan Al-Banna, El-Kadi écrit : "Nous sommes complètement
prêts à subir les conséquences de nos actes, quelles qu'elles soient. Nous ne
jeterons pas la responsabilité sur d'autres parties..." Et El-Kadi
d'ajouter : "Nous savons que ce qui est chez Dieu, est le plus beau et est
le plus éternel. Se donner totalement et se sacrifier pour le travail, c'est
l'immortalité. Il n'y a pas de da'awa sans djihad et il n'y a pas de djihad
sans oppression. C'est justement là qu'on s'approche de l'heure de la
victoire".
Le 30 avril 2016, El-Kadi
a publié une photo pour l'intellectuel djihadiste, Sayed Qotb en prison, qui
avait écrit sous la photo : "Ces armées arabes que vous voyez, ne sont pas
pour défendre l'islam ou les musulmans, mais pour vous tuer. Aucune balle ne
sera dirigée contre les juifs." El-Kadi a commenté cette photo en disant :
"C'est la vérité... malheureusement".
El-Kadi a une forte
relation avec le commandement de l'EAFAJ et le groupe appartenant aux Frères
musulmans, connu sous le nom de "Conseil révolutionnaire égyptien".
Ce dernier a été fondé à la fin de 2014 à Istanbul en Turquie, et avait appelé
à des attaques terroristes en Egypte. A titre d'exemple, le 14 juin 2017, le
Conseil révolutionnaire a appelé au djihad dans le golfe d'Aqaba, dans un
communiqué sur sa page Facebook. Il a appelé les Egyptiens qui vivent dans les
villes donnant sur la Mer Rouge, à la lutte pour libérer les îles et le golfe
d'Aqaba. Le communiqué a également appelé les citoyens à traiter toutes les
entreprises et institutions saoudiennes comme des forces d'occupation.
Le Conseil
révolutionnaire et El-Kadi sont également liés au terroriste égyptien, Mohamed
Abdel Maqsoud, qui vit à présent en Turquie. En 2016, Abdel Maqsoud devait
purger une peine de prison à vie en Egypte, pour être inculpé dans un attentat
terroriste en 2013, faisant deux morts et 7 blessés. En 2015, Abdel Maqsoud a
émis une fatwa qui rend licite l'assassinat des officiers égyptiens de police
et de mettre à feu leurs biens.
En septembre 2017,
El-Kadi et Ayat Orabi, membre du Conseil américain des organisations
islamiques, ont publié une invitation pour la conférence des Frères musulmans
en Turquie, et au cours de laquelle Abdel Maqsoud devait avoir la parole, aux
côtés du fameux islamiste égyptien, Wagdi Ghoneim. Le journal "Daily
Telegraph" cite que "Ghoneim a fait l'éloge d'Ossama Ben Laden le
considérant comme héros et martyr". Au cours de ladite conférence des
Frères, les slogans antisémites scandaient fort, humiliant les juifs, comme
"Non aux Juifs, petits-fils des singes et des cochons". Ghoneim a,
alors, justifié l'incinération par Daech, du pilote jordanien, Moath
Al-Kassassbah. Ghoneim et Abdel Maqsoud ont été classés terroristes par les
autorités égyptiennes.
Sur sa page Facebook,
El-Kadi fait publier de façon routinière, des photos pour lui avec les
dirigeants des Frères musulmans. Parmi ces derniers, citons l'ex-juge égyptien
et officier de la Sécurité d'Etat, Walid Al-Charaby, ainsi qu'avec l'ancien
député du groupe des Frères, Gamal Hechmat. Al-Charaby et Hechmat ont été
inscrits sur la liste des terroristes par le gouvernement égyptien.
Mahmoud Al-Charkawi
Lien de sa page Facebook
: https://www.facebook.com/mahmoud.sharkawy.7
Mahmoud Al-Charkawi, né
en Egypte, réside à New York. Il était membre de la délégation du Conseil
américain des organisations islamiques au Congrès lors de la Journée de la
Da'awa islamique en 2017.
Al-Charkawi
participe annuellement à cet événement depuis son début. Il est le responsable
des relations publiques et le porte-parole du USCMO. Les médias égyptiens
qualifient Al-Charkawi d'être le leader des Frères musulmans. Le 18 décembre
2015, Al-Charkawi a exprimé son appui à la doctrine de violence adoptée par les
Frères musulmans, en soulignant : "Le Seigneur veut que le groupe des
Frères, soit un an et demi depuis sa nouvelle naissance, suive les pas du
Hamas. J'estime que la troisième fondation des Frères musulmans a été
publiquement annoncée aujourd'hui, ce qui signifie que le slogan du djihad
s'élèvera au-dessus de n'importe quel autre slogan, et que la résistance
vaincra les tyrans, et que le désir des jeunes de lever l'étendard de l'islam
et leur désir de ne pas renoncer, seront répondus. Il est temps pour les dirigeants
respectables et les parrains glorieux de laisser le commandement aux jeunes qui
n'ont pas quitté la place de la révolution.
Le 17 mai 2015,
Al-Charkawi a appelé au djihad et a rendu hommage à la cellule terroriste du
village "Arab Charkas". Il a écrit : "Récupérons l'obligation
absente, récupérons le djihad. Si les criminels poursuivent leur tendance à
tuer les jeunes et poursuivent les peines capitales, où sommes-nous alors (je
m'adresse à moi-même avec vous) de notre promesse au Seigneur? La voie des fidèles
et des croyants n'est pas facile et nous savons tous qu'elle n'est pas semée de
fleurs ! Le droit a besoin d'une force... soyez, cette force ! Votre savoir est
une force, votre argent est une force, votre temps est une force, votre
optimisme est une force, votre prêche, à l'égard des perdus et des errants, est
une force. La résistance les peine et les angoisse. Vous le savez tous!
Commençons donc tous à les surprendre et à les envahir. Soyons l'action et non
pas la réaction ! Je vous le jure, je vous le jure, ils sont faibles et
soumis, ils sont ébranlés de peur. Que notre attaque soit planifiée et bien
préparée."
Après le communiqué
publié par Al-Charkawi, nous avons vu le hashtag : #arab_charkas,
#martyrs_arab_charkas_au_paradis
Le 18 mai 2015, Al-Charkawi
a salué la cellule terroriste de Arab Charkas, en disant : Dédicace de ma
famille aux martyrs #arab_charkas qui ont éveillé en nous le sens du djihad !
Le 3 février, Al-Charkawi
a publié une photo pour Abdel Rahmane Sayed, accusé d'avoir intégré les rangs
de Daech. Il a écrit une élégie funéraire avec des mots le vantant, après avoir
subi la peine capitale dans le procès d'Arab Charkas. Il est connu que Sayed
est un des daechistes, comme montrent les vidéos de propagande du groupe.
Al-Charkawi a également célébré la nouvelle sur l'attentat manqué contre
Al-Sissi, sur Facebook en commenttant cette nouvelle : "Allah Akbar...
Lellah al-hamd" (Dieu est le plus grand... Dieu merci).
En avril 2017,
Al-Charkawi a annoncé la mort de Mohamed Adel Balboula, membre au groupe
terroriste "Hasm" en Egypte. Balboula (49 ans) a été tué dans un
échange de tirs, lorsque la police avait essayé de l'arrêter, pour avoir tué un
garde de sécurité, le mois précédent.
En dépit de cet appui
public au terrorisme, Al-Charkawi est également un activiste politique local à
New York. Il a publié plusieurs photos pour lui avec le maire de New York et le
membre du Congrès John Fasso.
Yahya Al Montasser
Sa page sur Facebook: https://www.facebook.com/yahya.almontaser
Yahya Al Montasser est un
activiste islamiste qui vit aux Etats-Unis. Il était un des membres de la
délégation du conseil américain des organisations islamiques ayant participé à
la journée de la Daawa islamique en 2017 au Congrès. Originaire du Yémen, Al
Montasser appartient à une famille frériste très éminente.
Le 17 août 2016, Al
Montasser a publié une photo pour annoncer l'assassinat de son oncle Saleh
Ahmed Al Anhami qui est décédé à l'âge de 50 ans. Il était le dirigeant du
groupe des Frères musulmans également un célèbre politicien yéménite.
Al Montasser n'a pas
caché son extrémisme puisque publiant une photo montrant le drapeau
qu'utilisent les djihadstes sur lequel est écrit "Ensemble pour hisser la
banderole du Prophète, une seule banderole, une seule oumma, un seul
Etat".
Sur sa page Facebook, Al
Montasser soutient souvent la violence. Le 15 décembre 2013, Al Montasser a
publié une photo avec une citation d'Abdallah Azzam, un des fondateurs d'Al
Qaïda: "Si tu veux libérer la patrie, mets 10 balles, 9 pour les traîtres
et une pour l'ennemi. Sans la perfidie à l'intérieur, il n'y aurait pas
d'ennemi à l'extérieur".
Et de renchérir:"
L'infidélité des gens a été la cause principale de la chute jadis et
récemment".
Yahya Al Montasser et le
daéchiste Mohamed Sayyed Taha
Sur sa page Facebook, Al
Montasser a passé plusieurs années à correspondre régulièrement avec Mohamed
Sayed Taha, un terroriste autoproclamé de l'EI qui est actuellement incarcéré dans
une prison en Egypte pour avoir tenté de bombarder l'Académie de police au
Caire et pour d'autres attentats terroristes.
Au fil de longues années,
Al Montasser contactait Taha à moult reprises. Sur Facebook, Taha avait écrit
être membre de Daech. Le 25 juillet 2015, Taha avait posté, par exemple:
"A Washington de se réconcilier prochainement avec Daech. Nous
admettrons la réconciliation mais avec des conditions: vous nous donnerez
Rome et le Monde arabe puis vous effacerez l'Etat juif et vous nous restituerez
l'Andalousie. La condition la plus nécessaire est que vous faites cela en étant
complètement soumis. La gloire est à nous ô Messieurs".
Taha louait le terrorisme
et les assassinats. Le 24 juillet 2015, Il a publié une photo sur laquelle est
écrite: "Le terrorisme est une obligation, et l'assassinat, une
sunna".
Il est clair que la
relation entre Taha et Al Montasser dépasse la simple connaissance sur
Internet. Depuis longtemps, Taha a qualifié Al
Montasser d '« ustadhi », ce qui signifie «mon mentor» ou «mon
professeur» en arabe.
Celui-ci
partageait souvent Taha son opinion et le soutenait lorsqu'il a publié sa photo
le montrant à côté du terroriste égyptien Mahmoud Al Ghandour, 53 ans, qui a
rejoint les rangs de Daech en Syrie. "Vous êtes, vous les deux,
brillants", a-t-il commenté.
De même,
il a publié plusieurs posts affichant sa volonté d'obtenir la Chahada.
Montasser
a riposté: "Amin, c'est le désir de tout fidèle".
Le 28
juillet 2015, Taha avait écrit, sur son dernier post sur Facebook, "Désolé
d'avoir bloqué mon compte sur Facebook".
Pour sa
part, Montasser a fait part de son plein soutien à Taha. Et Taha de renchérir:
"Je suis obligé de fermer mon compte sur Facebook, tout comme toute chose
dans ma vie. Je veux vous vous souveniez qu'il me reste un seul jour puis je
vais disparaître de Facebook. Si vous voulez quelque chose de moi, dites-moi
vite. Adieu."
Le
lendemain, Al Montasser a répondu: "Je t'aime en Dieu et je te souhaite un
plein succès".
Après ce
post, à un certain moment, Taha a été arrêté et il est actuellement en prison
en Egypte.
En avril
dernier, le quotidien Al Dostour a publié 54 éditos exclusifs sur le procès de
Daech, le plus connu en Egypte médiatiquement sous le nom de "Le grand
procès de Daech". Selon les papiers du tribunal, 170 terroristes ont été
arrêtés et condamnés pour être impliqués dans des attentats et des activités
terroristes perpétrés par l'EI, dont les attentats au Sinaï et en Syrie et la
tentative de bombardement de l'Académie de Police en Egypte.
D'après
Al Dostour, le nom de Taha figure parmi les détenus de la "Cellule
terroriste de Daech à Bani Souef".
Oussama
Hassan
Sa page
sur Facebook: https://www.facebook:com/osama.hassan.378
Oussama
Hassan, un homme religieux qui était parmi la délégation du Conseil américain
des organisations islamiques ayant participé à la Journée d'Al Daawa islamique
en 2017 au Congrès. Il est de nationalité égyptienne et vit actuellement à
Jersey. Il est le directeur du Centre islamique là-bas. D'après son site
électronique, il appartient à l'association des Musulmans américains ainsi qu'à
trois autres organisations islamiques américaines très éminentes. Il est connu,
dans les médias égyptiens, d'être membre du groupe des Frères musulmans.
Sur sa
page Facebook, Hassan a fait part de son plein soutien à Omar Abdel Rahmane.
Après sa mort, le 18 février 2017, Oussama a mis une vidéo dans laquelle
Abdel Rahmane donnait une Khutba (sermon) islamique. Hassan a commenté:
"Qu'il repose en paix. Je n'ai jamais laissé tomber l'occasion de prier
derrière lui: Al Fajr et Al Maghreb. Après avoir suivi sa prière, je n'ai pas
besoin d'écouter n'importe quelle autre interprétation coranique".
Oussama
Hassan était également parmi les autres membres du groupe européen qui a
dénoncé la cellule terroriste connue sous le nom de "Arab Sharkas"
qui , selon les médias égyptiens", avait combattu avec Daech en Syrie et
appartenait au groupe djihadiste égyptien Ansar Beit Al Maqdes.
Farghal
Ali
Farghal
Ali est un imam extrémiste également directeur de l'école privée d'Al Ghazali.
Le 6 mai 2016, il a appelé, dans la Khutba d'Al Gomaa, les gens à
défendre la ville d'Alep contre l'attaque des Chiites, mécréants, d'après son
qualificatif, et contre les communistes hâtés.
Dans la
même Khutba, Ali a dit:
Les
gouvernants infidèles ont vendu la dignité des Musulmans, de la patrie et de la
religion. Ils ont convenu avec les ennemis de combattre les valeurs de l'Islam
et ses principes.
Poutine,
le criminel mécréant, tue les Musulmans. Ils (les gouvernants) combattent les
Musulmans à Alep en coopérant avec les Chiites qui disent après avoir détruit
Alep, nous nous dirigerons à la Mecque.
Il a
également ajouté que nous devons faire nos devoirs envers Alep, la Syrie, la
Palestine, l'Irak, le Yémen et l'Egypte. Les pays musulmans chutent les uns
après les autres alors que les Musulmans sont négligés...
Il faut
faire de nos mieux pour établir les piliers de l'Islam et défendre les droits
des Musulmans sans attendre l'intervention ni de la Communauté internationale
ni des Droits de l'Homme. Ce sont des slogans vidés de sens. C'est un combat
détesté et croisé, une guerre communiste, des mécréants contre des Musulmans.
Qu'Allah fasse triompher les djihadistes.
Omar
Awad
Sa page
sur Facebook:https://www.facebook.com/omar.awad.56481
Omar
était parmi la délégation du Conseil américain des organisations islamiques
ayant participé à la Journée d'Al Daawa islamique en 2017 au Congrès. Sur son
compte sur Facebook, Omar qui vit à New Jersey est un membre du groupe des
Frères musulmans. Il est le directeur exécutif du centre islamique au village
de Passay. Il entretient une relation étroite avec l'imam du centre islamique,
Mohammad Katnani.
Mohammad al-Qatnani
Le 22 novembre 2015,
Mohammad Qatnani pleura la mort de la terroriste qu’il présenta comme sa sœur,
Achraqat Qatnani, en demandant à Dieu de l’accepter comme martyre. Elle fut tuée
en 2015 après avoir tenté de poignarder des Israéliens à proximité d’Itamar.
Selon un entretien avec le père d’Achraqat, l’un de ses autres enfants (et le
neveu de Mohammad Qatnani), Ahmad al-Khadraji, a poignardé quelqu’un en
Cisjordanie et s’est rendu aux forces de sécurité. D’autre part, l’autre neveu
de Mohammad, Hussam al-Qatnani, purge une peine de prison de 11 ans pour avoir
tiré sur des Israéliens.
Ayat Orabi
Sa page Facebook https://www.facebook.com/AyatOrabi55
Membre du groupe des
Frères musulmans, résidant à New York, elle faisait partie également de la
délégation du Conseil américain des organisations islamiques au Congrès le jour
de la prédication islamique en 2017. Selon les déclarations d’Orabi sur
Twitter, elle est membre du Conseil révolutionnaire égyptien des Frères
musulmans. Elle qualifie souvent le président égyptien
d’ « apostat » et appelle à des attaques terroristes contre
l’armée égyptienne qu’elle appelle « l’armée égyptisraélienne »,
expression humiliante que répètent aussi les extrémistes islamistes. En avril
dernier, elle a dit que l’exécution des soldats égyptiens au Sinaï était
« risible et une comédie », et a accusé l’armée de tuer les musulmans
à la place de l’ennemi sioniste. Orabi se réjouit souvent des attaques
terroristes contre les juifs en Israël. Sur sa page officielle sur Facebook,
elle a exprimé sa tristesse du meurtre de la terroriste palestinienne Soham
Nemr, tuée en mars dernier après avoir tenté de poignarder des policiers
israéliens.
En 2016, elle a lancé une
campagne durant laquelle elle a appelé les musulmans égyptiens à boycotter des
activités chrétiennes. Elle a qualifié l’Eglise copte de « gang » et
de « mafia » et le Pape Chenouda de « criminel ».
Elle a indiqué qu’elle
avait été interrogée par le FBI sur le contenu de sa page Facebook.
« La pression des
islamistes sur les législateurs représente un problème grave qui dépasse
« le jour de la prédication islamique ».
« Les organisations islamiques
dépendant des Frères musulmans aux Etats-Unis présentent les terroristes et les
djihadistes comme des victimes. Ainsi, en 2017, par exemple, une organisation
présente à Washington et connue sous le nom d’« Alliance des Américains
égyptiens » a fait venir un terroriste égyptien condamné, habitant dans le
New Jersey, et membre du groupe des Frères musulmans du nom d’Ahmad Abdel
Basset Mohammad – connu aussi sous le nom d’ « al-Mujahir » -
pour rencontrer des membres du Congrès. Mohammad est un professeur de physique
à l’Académie de l’Etoile montante, école fondée par le Centre d’enseignement
islamique du nord de l’Etat de Hudson, selon le site de l’Académie.
Mohammad a été condamné à
mort en Egypte avec sept autres personnes impliquées dans plusieurs attentats
terroristes en Egypte, lors de la plus importante affaire de terrorisme
relative aux Frères musulmans, connue sous le nom d’affaire des « Comités
d’opérations avancées », du nom de la commission des Frères musulmans
fondée par l’un des chefs des opérations militaires Mohammad Kamal (ex-membre
du bureau d'orientation des Frères) et l’ex-député des Frères Gamal Hechmat.
Mohammad Kamal fut tué en 2016 suite à des échanges de tirs avec la police lors
de son arrestation pour son rôle dans la tentative d’assassinat du procureur
général Hicham Barakat.
Les enquêteurs égyptiens
ont accusé Mohammad d’avoir joué un rôle essentiel dans les activités
terroristes de la Commission d’opérations avancées. Et selon la revue
d’information Ach-Chourouq, le gouvernement égyptien a accusé Mohammad d’avoir
utilisé les fonds des Frères musulmans pour acheter des armes, des munitions et
du matériel de fabrication des bombes, et d’avoir facilité le voyage de membres
d’une cellule terroriste en Turquie et en Syrie pour subir l’entraînement des
djihadistes, ces entraînements qui comprenaient des formations à la
manipulation des armes à feu et des cours de fabrication des bombes et
explosifs, sous la supervision du groupe terroriste des « Jund Bayt
al-Maqdis » (Soldats de Jérusalem). Mohammad a été également photographié
avec le chef frériste Safwat Hegazi, lors d’un entretien avec la chaîne
al-Jazira, et il a avoué avoir torturé un homme soupçonné d’être un officier de
police.
Mohammad entretient
également des liens étroits avec le Conseil américain des organisations
islamiques et il est apparu sur de nombreuses photos prises lors de leurs
cérémonies et de leurs protestations.
Le 6 avril 2018, la
chaîne al-Jazira a indiqué que Mohammad avait été emprisonné aux Etats-Unis, après
que sa demande d’asile eut été rejetée. Et al-Jazira a appelé les activistes de
l’Union américaine de défense des libertés civiles à faire pression sur le
gouvernement pour faire de son procès un « procès des droits de
l’homme ». Et quelques jours avant son incarcération, il discutait avec
Hani al-Qadi leur opposition aux élections présidentielles en Egypte.
Résumé et recommandations
Il faut mettre un terme à toute relation entre le Congrès américain et
l’organisation des cérémonies de la prédication islamique, et attendre
l’enquête sur les affaires de terrorisme.
L’on conseille aux bureaux du Congrès de refuser les réunions et d’appeler
à la tenue d’une enquête.
Le ministère américain de la Justice doit examiner la possibilité de
contraindre les organisations qui dépendent de lui à s’enregistrer en vertu de
la loi sur l’enregistrement des agents étrangers de l’année 1938.
Il semble que l’organisation des Egyptiens américains pour la liberté et la
justice et le Conseil américain des organisations islamiques travaillent comme
représentants du groupe des Frères musulmans aux Etats-Unis, qui est sous la
tutelle absolue et directe du Bureau d’orientation qui fixe leur agenda et leur
dicte leurs missions. C’est ce qu’a reconnu le directeur du bureau des Frères
musulmans en Egypte, Ahmad Abdel Rahman, qui a déclaré lors d’un entretien avec
la chaîne al-Jazira : « Nous avons des organisations idéologiques et
stratégiques à l’étranger, nous avons des organisations et des centres
politiques, nous avons des instances étrangères ». Et il a affirmé que
« toutes les activités des Frères musulmans à l’étranger », comme les
protestations et les manifestations, « se déroulent par le biais du
Bureau ». Et d’ajouter que les représentants des Frères musulmans ont
rencontré les politiques et les législateurs de tous les coins du monde.
Les Frères musulmans sont responsables de près d’un siècle de terrorisme.
Le fondateur du Groupe Hassan al-Banna a terrorisé et molesté les musulmans
modérés et mis le feu aux propriétés des chrétiens. Par la suite, les Frères
ont fondé l’organisation terroriste du Hamas comme la branche palestinienne du
groupe. Et trois activistes des Frères, Abdallah Azzam, Ossama ben Laden et
Ayman as-Zawahri, ont fondé al-Qaïda. Les dirigeants des Frères musulmans ont
fondé, de l’intérieur de leurs prisons, les groupes terroristes « Gamaa
Islamiya » et « Djihad islamique égyptien ». Les membres des
Frères en Jordanie ont recruté Abou Mos’ab az-Zarqaoui, fondateur du groupe
At-Tawhid wa al-Djihad, qui fut le pionnier des décapitations filmées. Et l’un
de leurs ex-activistes, Abou Bakr al-Baghdadi, est devenu le calife proclamé de
Daech.
En permettant à la Journée de la prédication islamique de se poursuivre au
Capitole, le gouvernement des Etats-Unis confère une légitimité au terrorisme.
Permettre aux extrémistes islamistes liés aux groupes terroristes qui
terrorisent et tuent les musulmans partout dans le monde, de représenter la
communauté musulmane d’Amérique est une trahison vis-à-vis des musulmans
modérés où qu’ils se trouvent, et entrave les efforts des activistes musulmans
qui oeuvrent à liquider l’extrémisme dans leurs sociétés.
La normalisation des relations entre les législateurs et les islamistes est
une affaire grave. Il n’est pas dans l’intérêt de la sécurité nationale des
Etats-Unis qu’ils aient des relations avec les membres des groupes qui sont
eux-mêmes en relation avec les djihadistes. Les agences de renseignements
américaines doivent enquêter sur Ossama Gamal et l’influence de ces
organisations islamiques sur les responsables du ministère des Affaires
étrangères, ainsi que sur l’invitation adressée à ceux qui soutiennent les
organisations terroristes étrangères dans les associations islamiques
américaines. En outre, il faut rouvrir l’enquête précédente relative
à l’application de la loi s’agissant de la collecte de fonds pour al-Qaïda
et les Talibans par les membres du conseil d’administration de l’organisation
Mazen Moukhtar. Et le gouvernement américain doit enquêter sur les responsables
de « Egyptiens américains pour la liberté et la justice ».
Le
problème récurrent des éléments des Frères musulmans liés au terrorisme et qui
font pression sur le Congrès ne sera pas résolu avant qu’ils ne soient inscrits
officiellement sur la liste des organisations terroristes des Etats-Unis.