Publié par CEMO Centre - Paris
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L’Emirat de la Belgique ... foyer du terrorisme mondial

vendredi 06/juillet/2018 - 03:04
La Reference
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Mostafa Salah

 

Malgré la forte présence des groupes et des courants islamiques dans un nombre de pays européens, la Belgique constitue le pays qui souffre le plus de leur propagation dans le Vieux Continent. En effet, ces groupes extrémistes se sont servis du couvert de la laïcité afin d’y rester, de s’y propager et de s’y élargir.

La Belgique (qui abrite la plus grande communauté musulmane en Europe par comparaison avec le nombre de ses habitants, il s’agit d’un chiffre qui est entre un million et un million demi) fait face à des dangers majeurs vu que lesdits groupes cherche à « islamiser la société belge » par le recours à la force pour y établir un Etat islamique. Le scientifique Félice Dasito a prévu que les les Musulmans vont représenter la majorité des habitants de Bruxelles en 2030. 

En effet, l’un des leaders du parti islamique, baptisé Radwan Ahrouch, a adressé un message à la société belge dans laquelle il l’a appelée à renoncer au christianisme et à adopter l’Islam, hissant le slogan « Convertis-toi à l’Islam, pour te sauver ». Ce message reflète l’extrémisme de ces groupes et dévoile à la fois leur orientation idéologique ainsi que leur caractère hostile malgré les différentes appellations.

D’ailleurs, les attaques terroristes dont a souffert la Belgique révèle sans aucun doute le degré d’infiltration de la pensée takfirie  qui s’est propagée au sein de la société belge notamment à la lumière de la tolérance du gouvernement belge.

Il est à noter que les branches fréristes qui se trouvent en Belgique sont nombre à l’instar des associations caritatives, une des piliers de l’extrémisme. Il est connu que la présence frériste sur les territoires belges a commencé après l’immigration de nombreuses personnes du Moyen-Orient et du Nord de l’Afrique.

Les branches des Frères Musulmans ont été fondées en Belgique par le syrien Mohamed Hawari, à l’Université de Bruxelles dans les années 70. Avec l’appui qatari à ces groupes, de nombreuses associations et organisations ont été créées afin d’avoir la mainmise sur quelques mosquées là-bas. L’affaire a ensuite évolué au point de créer un lobby influent sur les orientations politiques.

De même que les Frères Musulmans sont parvenus à mettre en place des partenariats avec un nombre d’entité non-musulmane tel que le parti chrétien démocratie et le parti socialiste à Bruxelles. En plus, la Confrérie des Frères en Belgique contrôle de nombreuses associations dont les plus importantes sont : La Ligue des Musulmans de la Belgique, l’Union des organisations islamiques d’Europe, le Forum des jeunes musulmans, l’Organisation de la croyance islamique pour les œuvres de charité, en plus de plusieurs mosquées à l’instar de : La Maison du Coran, l’Association de la Rencontre islamique, le Réseau européen islamique.

Ces groupes exploitent ces tribunes de prédication et de charité comme une porte d’accès importante en vue de s’infiltrer et d’influencer la société belge, et ce d’autant plus que nombreuses associations parmi celles-ci sont proches des organisations européennes. 

Resserrer l’étau :

A la lumière des dangers que confrontent la Belgique, en raison de la présence des groupes extrémistes sur son territoire, les autorités belges ont décidé de resserrer l’étau contre tous les mouvements islamiques, notamment la Confrérie terroriste des Frères Musulmans en recourant à l’assignation à résidence, la vérification de la cause de leur présence sur son territoire, l’expulsion des personnes impliquées dans des actes terroristes, notamment les partisans de la Confrérie des Frères. 

La Belgique a accusé le Qatar d’être le financeur principal au terrorisme de la Confrérie des Frères Musulmans. Pour ce faire, elle a décidé à la fin de l’année dernière 2017 d’être à 12 imams turcs de pénétrer son territoire. Cela est dû à la coopération entre la Turquie et la Confrérie des Frères Musulmans, en plus du fait qu’ils sont membres de la Confrérie en Turquie et qu’ils sont considérés comme étant un danger.

Il ne s’agit pas de la première mesure de son genre entreprise par les autorités belges contre les éléments de la Confrérie des Frères Musulmans. En 2014, le ministre belge de l’Intérieur M. Jan Jambon a décidé d’interdire les frères Tarek Sewidan d’entrée en Belgique et d’assister au Salon islamique à Bruxelles pour avoir défendu la Confrérie terroriste des Frères Musulmans.

Le part de l’Islam constitue l’un des premiers partis chiites fondé en Belgique et qui a été créé par Radwan Ahrouch. C’est le premier à avoir fondé une mosquée chiite là-bas en 1999. L’objectif de ce parti est principalement d’islamiser la société belge et la mise en place d’un Etat islamique.

Ce parti recourt à une technique inspirée d’Iran : il annonce toujours son idéologie principale, celle qui a été déjà mentionnée (islamiser la société belge). Ahrouch cherche également à prendre part à la vie parlementaire en Belgique en ayant obtenu 5% des voix du Parlement, ce chiffre a atteint 10% en 2014. De même que son parti a obtenu deux sièges aux élections municipales d’octobre 2012.

Le parti des jeunes musulmans :  

Le parti des jeunes musulmans a été fondé en Belgique en 2004  par Abdallah Abou Aziz Bostan. Les objectifs du parti s’articulent autour de quatre axes lesquels sont l’éducation, le travail, le logement, et les coutumes islamiques. S’ajoute à cela l’appel du port du voile et la non-imitation des traditions chrétiennes. C’est le Mouvement des Jeunes islamiques fondée en 2002 qui a créé ce parti. 

Le migrant syrien Bassam Al-Ayachi a fondé les racines du radicalisme islamique en Belgique sous le nom du centre islamique belge dont les relations avec certains leaders d’Al-Qaïda et l’implication dans certains attentats terroristes ont été confirmées. 

Le courant salafiste se concentre à Molenbeek qui se situe à l’ouest de Bruxelles. Ce courant extrémiste a donné naissance à d’autres à l’instar du Mouvement de la Charia pour la Belgique, qui a fondé par Fouad Belkacem, un marocain célèbre par le surnom « d’Aboul-Omran » le 3 mars 2010. Ce groupe est influencé par d’autres groupes salafistes européens à l’instar de « L’Islam pour la Bretagne ».

Le départ pour la Syrie :  

A début de février 2012, Fouad Belkacem a été trouvé coupable pour la neuvième fois et a été condamné à deux ans de prison et à une amende de 550 euros. En plus, 15 membres dudit Mouvement ont été interpellés. En dépit de cela, le Mouvement a assuré qu’il poursuit son action. Il s’est avéré plus tard que la plupart d’entre eux sont partis en direction de la Syrie pour rejoindre les rangs de Daech.

En somme, la Belgique constitue le plus grand exportateur des éléments extrémistes venus du Moyen-Orient. Elle représente le plus grand centre de formation de combattants pour l’exécution d’attentats terroristes. Elle occupe également le plus premier rang d’exportations de combattants occidentaux avec un total de 380 combattants. De même que la première kamikaze-femme occidentale à avoir accompli un attentat-suicide en Irak était une belge qui portait la nationalité irakienne en 2005.  


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