Publié par CEMO Centre - Paris
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La mariée djihadiste :

vendredi 06/juillet/2018 - 01:35
La Reference
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A plusieurs reprises, Daech a réussi à attirer des femmes européennes pour les intégrer dans ses rangs et pour soutenir son activité terroriste que ce soit dans le Vieux Continent ou  à l’extérieur. Cela a bien soulevé des interrogations autour des motifs des Européennes pour appuyer les mouvements politiques violents ? De même que ce phénomène est au centre de l’intérêt des médias occidentaux qui ont cherché à connaître les techniques daechistes afin de recruter les femmes dans leurs rangs. 

Les parcours de l’extrémisme féminin :

En octobre 2014, le nombre des extrémistes féminins qui ont immigré de l’Europe pour adhérer à Daech se chiffre à 550 femmes. Ce chiffre a été doublé durant les années 2016 et 2017 avant l’effondrement du groupe terroriste. En 2016, le centre international de lutte anti-terroriste (ICCT) a estimé que le chiffre est entre 600 à 900 femmes qui sont parties en Syrie via la Turquie pour adhérer à Daech. Parmi celles-ci figurent trois britanniques lesquelles sont Amira Abbasi, Khadija Sultana et Chamima Bigam. Et, leur âge varie entre 15 à 16 ans. 

Depuis la création du prétendu califat, Daech recourt à tous les types possibles afin d’attirer les femmes car la présence d’Eve est aussi importante que celle des hommes en vue de prolonger l’âge du califat naissance.

Même si Daech recourt aux réseaux sociaux pour attirer les femmes, cela ne suffit pas afin de comprendre l’appui des femmes à la violence politique et à Daech.

Forger l’identité : 

Etant donné que Daech est conscient de l’importance de la femme pour le califat, il a œuvré à lui forger une identité en fonction de son approche extrémiste. Ainsi, a-t-il annoncé la nécessité d’immigrer au califat, de lui prêter allégeance, et de considérer que tout autre pays est mécréant. Pour ce faire, la femme doit considérer l’Occident mécréant. Par ailleurs, elle est appelé à renoncer à sa famille et ses amis en Occident et immigrer vers le monde islamique : le prétendu califat. 

L’autonomisation : 

Daech a cherché à autonomiser les femmes occidentales dans ses rangs en focalisant les médias sur le rôle de la femme. Et d’assurer que son rôle dans l’action militaire n’est pas moins que celui de l’homme. Il a également su exploiter le sentiment de nostalgie que vivent les femmes dans certaines sociétés occidentales, qui imposent des mesures intransigeantes envers la liberté de culte islamique dans certains pays européens. Ainsi sont-elles encouragées à l’immigration pour régler leur crise et incitées à la haine envers la société occidentale. 

S’ajoute à cela un facteur important certains pays islamiques ont interdit aux femmes de porter le niqab et le voile dans les lieux publics. Un élément qui a été parfaitement exploité par Daech pour recruter davantage de femmes au sein de l’Europe. Par ailleurs, les pays européens devraient chercher à mettre en place des techniques islamophiles. A tire d’exemples, le fait de dire que les pays islamiques des femmes portent atteinte à la sécurité nationale est exploité par les groupes extrémistes. 

 

Le djihad sexuel : 

Un nombre de rapports journalistiques a évoqué le fait que Daech exploite les femmes sexuellement. C’est ce qui a un impact négatif au sein des sociétés de femmes sympathisantes. Pour ce faire, Daech a cherché à démentir tout cela. Là encore, le groupe a réussi à gagner un large appui de la part du public via les réseaux sociaux et a pu gagner la confiance des femmes recrutées.

Ainsi, a-t-il mis l’accent sur le rôle des épouses, de la famille. Outre l’importance de la confiance entre les époux et la création d’une famille qui aura plus tard un rôle dans le califat futur.

 

Recommandations : 

Les autorités sécuritaires doivent pourchasser les tribunes des mouvements radicaux et démentir les allégeances d’une vie utopique sous la tutelle du soi-disant califat. De même qu’il est aussi important de se focaliser sur le côté psychologique ainsi que sécuritaire via des outils innovateurs pour protéger les citoyens.

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