Le colloque du CEMO à Paris… Pierre Berthelot : les barrages sont visés par les groupes terroristes
Pierre Berthelot, Chercheur associé à l’Institut perspective et sécurité en Europe et conseiller à la fondation méditerranéenne d’études stratégiques, a affirmé que les barrages étaient visés par les groupes terroristes, et qu’ils avaient un impact sur l’environnement, car tous les écologistes affirment qu’ils créent des problèmes pour l’environnement et n’offrent pas de bonnes solutions, ajoutant qu’une quantité importante d’eau dans la capitale jordanienne Amman était perdue du fait de la détérioration des conduites.
Berthelot a ajouté dans son intervention lors du colloque du CEMO aujourd’hui lundi qu’un ensemble de solutions devait être étudiées, et en particulier le fait que les habitants aient des compteurs et consomment des quantités déterminées d’eau, pour ne pas dépasser la limite autorisée, ce qui aura un impact sur la demande et l’offre.
Cela est intervenu dans le cadre des travaux du colloque du Centre d’études du Moyen-Orient dirigé par le journaliste Abdelrahim Ali, sous le titre « pour un dialogue permanent entre les deux rives de la Méditerranée ».
Le colloque discutera les questions de coopération entre l’Europe et les pays du Bassin méditerranéen et à leur tête l’Egypte, dans les domaines du terrorisme, de la lutte contre l’émigration illégale, et de l’enseignement et de l’eau.
Le colloque aura lieu en marge du Sommet des deux rives de la Méditerranée, sous le patronage du président français Emmanuel Macron et qui se tiendra à Marseille les 23 et 24 juin 2019.
Le Centre des Etudes du Moyen-Orient à Paris (CEMO) profite de cette excellente initiative française pour ouvrir à Paris les dossiers brûlants qui nuisent à la relation historique entre les nations des deux rives de la Mer méditerranée, soit selon l’étymologie latine du terme, « la mer du milieu des terres ».
Outre l’éternel conflit israélo-palestinien, source invisible de tant d’extrémisme et de violence dans le monde d’aujourd’hui, les conséquences désastreuses du fameux Printemps arabe n’ont pas arrangé les choses.